Alienware X51 : petit mais costaud ?

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Après avoir renouvelé sa gamme de PC de bureau pour joueurs avec l'impressionnant Aurora, Alienware choisit de diversifier ses produits. Ainsi, au milieu des PC de bureau aux dimensions et au look impressionnants, des PC portables aux châssis disproportionnés, la filiale dédiée aux gamers de Dell surprend avec ce X51, un PC de bureau à peine plus grand qu'une console de jeu !

Annoncé le 18 janvier dernier par Alienware, le X51 se veut être le produit innovant de la marque en ce début 2012. L'idée : créer un produit qui soit à mi-chemin entre l'ordinateur de bureau classique et le PC portable, tout en offrant un format qui puisse le transformer en PC multimédia de salon. Une sorte de PC à tout faire donc, ce qui implique forcément quelques sacrifices.

Quels sont les choix opérés par Alienware pour créer ce nouveau type de machine ? Quelles en sont les performances, particulièrement au niveau du jeu ? Et si les avantages d'un format très réduit comme celui du X51 sont évidents, quelles sont les inévitables contreparties ? C'est ce que nous vous proposons de découvrir tout au long de ce test.

Présentation[/anchor]

Nous l'évoquions en introduction, la particularité de ce nouveau PC Alienware, c'est son format. Avec ses 34,3 cm de long, ses 31,8 cm de profondeur et ses 9,5 cm de large, le X51 est à peine plus imposant qu'une Xbox 360 ou qu'une PlayStation 3. Son poids est également assez proche de la console de Sony, avec 5,5 Kg. On est donc très, très loin d'un Aurora et de ses 20 Kg !

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Les dimensions du X51 ne sont d'ailleurs pas les seules à rappeler le monde de la console. Alienware a en effet choisi des matériaux similaires à ceux de la PS3 pour constituer son PC, avec des parois en plastiques et une façade très glossy, qui rappelle furieusement celle de la PS3 première génération. Et l'analogie ne s'arrête pas là, puisqu'à l'image de la console de Sony (ou celle de Microsoft), il est possible de placer le X51 sur la tranche (debout) ou couché sur l'une de ses parois. Petite coquetterie : la tête d'alien disposée en façade peut s'orienter à 90° selon la configuration choisie. Un élément qui, par ailleurs, s'illumine, tout comme les deux griffes présentes sur les côtés du boîtier.

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Dans le cas où vous choisiriez de placer le X51 en position « debout », Alienware a évidemment prévu des patins, mais a également pensé à découper le châssis de sorte que la prise d'air puisse quand même se faire. Une grille similaire est disposée en haut du boîtier, afin d'expulser l'air chaud.

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A l'arrière du X51, on trouve une connectique riche, composée de deux ports USB 3.0, six entrées USB 2.0, une sortie HDMI 1.4, des sorties audio numériques et analogiques et un port Ethernet Gigabit, alors que la connectivité est complétée par un module Wi-Fi compatible avec la norme 802.11n. Pas de Bluetooth en revanche : il faudra passer par un adaptateur dédié.

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A l'avant, on découvre une façade qui réfléchit énormément et dont le plastique a un petit faible pour les traces de doigts qui viennent s'accumuler rapidement. Outre la petite tête d'alien que nous évoquions plus haut, on trouve un lecteur de type slot-in dont il faudra vous méfier tant il a tendance à éjecter vos disques sans aucune retenue. L'entrée de ce lecteur est protégée par deux bandelettes en mousse, histoire de ne pas laisser entrer trop de poussière. On trouve également deux ports USB 2.0 sur cette façade (dommage de ne pas y trouver au moins un port USB 3.0) ainsi qu'une entrée micro et une sortie casque.

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Terminons ce tour d'horizon du X51 par le bloc d'alimentation fourni avec le PC. Dans un format aussi compact, impossible d'inclure l'alimentation dans le boîtier. Alienware a donc déporté cet élément d'une taille... imposante ! A lui seul, il pèse plus d'un kilogramme, et même 1,5 Kg avec les câbles. Un vrai monstre, mais capable de délivrer 330 W en silence.
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Composants, équipements[/anchor]

Pour ouvrir le X51, ôtez l'unique vis présente à l'arrière du boîtier et tirez la paroi de gauche vers l'avant. On découvre alors un ensemble bien caréné, où seul le ventilateur du processeur apparaît. Malgré cette débauche d'acier, il n'est pas très compliqué d'accéder aux différents composants. Il suffit ainsi de retirer une simple vis pour extraire le lecteur optique. Nous avons affaire ici à un graveur de DVD, un lecteur Blu-ray étant disponible en option pour une centaine d'euros supplémentaires, tout de même.

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Une fois cet élément sorti du châssis, on découvre un petit ventilateur, placé sur la carte-mère. Une carte au format mini-ITX, pour un chipset Intel H61. Ce dernier supporte la dernière génération de processeur Sandy Bridge ; le X51 peut donc recevoir, selon les configurations, un Intel Core i3-2120, un Core i5-2320 ou un Core i7-2600, comme notre exemplaire de test. Aucun de ces processeurs n'autorise l'overclocking, et le BIOS du X51 ne permet aucun réglage de quelque nature que ce soit au niveau des fréquences de fonctionnement.

Toutes ces configurations sont équipées de 8 Go de DDR3 fonctionnant à 1 333 MHz, sauf la formule la moins onéreuse, qui n'accueille « que » 4 Go de mémoire vive. Malgré la présence de seulement deux emplacements mémoire, il reste toutefois possible de faire évoluer le X51, via l'achat de modules de 8 Go.

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C'est en retirant le second carénage (maintenu au châssis à l'aide de deux vis cette fois) que l'on extrait la carte graphique dont est équipée notre X51 de test, à savoir le GeForce GTX 555 de NVIDIA. Un GPU uniquement destiné aux OEM, sorte de version allégée du GTX 560. Basée sur le GF114, cette puce voit ses 288 cœurs CUDA fonctionner à 736 MHz, tandis que le gigaoctet de mémoire GDDR5 qui l'accompagne est cadencé à 957 MHz. Il est doté d'un bus mémoire de 192 bits qui lui confère une bande passante de près de 92 Go/s. Compatible DirectX 11, cette GeForce GTX 555 supporte évidemment les fonctionnalités propres aux drivers NVIDIA, comme 3D Vision, PhysX ou CUDA.

Sur les quatre versions que propose Alienware, seules les deux plus onéreuses sont pourvues de cette carte. Les deux configurations les plus abordables se contentent d'un GeForce GT 545, nettement moins véloce. Est-il possible de monter une autre carte graphique que celle proposée par le constructeur ? C'est envisageable, mais il vous faudra choisir un modèle dont la longueur n'excède pas 24,5 cm, et qui ne nécessite pas plus de 150 W pour fonctionner. De même, seuls deux connecteurs d'alimentation 6 broches sont disponibles. Pas de 8 broches, donc. Toutefois, l'installation d'un GPU comme le récent Radeon HD 7770 est tout à fait possible.

Notez la présence d'un élément plastique fort bien pensé de la part d'Alienware, puisqu'il solidarise la carte graphique avec le carénage qui la supporte, afin de réduire la transmission de vibration.

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Évoquons enfin la partie stockage de ce X51, certainement la plus décevante. En effet, quelle que soit la configuration choisie, vous n'aurez le droit qu'à un disque dur de 3,5 pouces, d'une capacité de 1 To, et fonctionnant (heureusement) à 7 200 rotations par minute. Point de SSD donc, et si l'espace de stockage est suffisant, côté performances, on attendait mieux. D'autant que la compacité du X51 exclut quasiment l'idée d'ajouter une autre unité de stockage. Quoique.

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En effet, la carte-mère du X51 propose un connecteur SATA (3 Gbps) supplémentaire. En se procurant un adaptateur en Y adéquat et en le connectant à la prise du lecteur optique, il est donc possible d'alimenter un autre disque, ou un SSD. SSD qui peut prendre place au-dessus du lecteur optique, comme vous pouvez le voir sur cette photo. Autre possibilité, plus onéreuse encore : remplacer le disque de 3,5 pouces par deux unités de 2,5 pouces, comme un disque dur pour le stockage, et un SSD pour le système.

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Ergonomie, fonctionnalités[/anchor]

Avec son X51, Alienware livre les deux périphériques indissociables du joueur PC, les inévitables souris et clavier. Nous passerons rapidement sur la souris, qui se distingue bien plus par sa surface très brillante que par ses fonctionnalités, puisqu'elle ne comporte que trois boutons et ne propose pas des performances dignes d'un PC gamer. Le clavier n'est guère plus intéressant : pas de fonctionnalités propres aux joueurs, pas de rétroéclairage, pas de design spécifique... On attendait un peu mieux de la part d'un constructeur comme Alienware.

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Côté logiciel en revanche, on retrouve tous les programmes emblématiques de la marque, tous contenus dans l'Alien Command Center. À commencer par AlienFX, l'utilitaire qui gère les éléments lumineux du X51 (sur les côtés du boîtier et l'alien en façade). Il propose 11 thèmes de couleurs prédéfinis, mais il est évidemment possible de choisir soi-même les couleurs et de créer un nouveau réglage. Les connaisseurs noteront en revanche l'absence de dégradé ou de passage d'une couleur à l'autre, à l'instar de ce qui existe sur les PC portables. En revanche, un tour dans la partie avancée de l'AlienFX permet d'associer des couleurs à la réception d'un email, ou à l'ouverture du programme de votre choix. Fun !

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Passons sur AlienFusion, un simple gestionnaire des plans d'alimentation qui ne présente que peu d'intérêt par rapport aux outils qui existent déjà sous Windows. Plus intéressant, Adrenaline autorise la création de raccourcis associés à un jeu donné. Vous pouvez ainsi constituer une macro qui lancera toutes sortes d'actions avant votre jeu, dans l'ordre de votre choix. Parmi ces actions, on trouve la gestion du lecteur multimédia, le lancement ou l'extinction d'une application, la gestion du votre logiciel de VoIP, la sélection de la sortie audio, le lancement d'une page Web, le choix du mode d'alimentation et la gestion de l'AlienFX. Ce programme offre donc un panel de possibilités intéressant qui ravira les plus geeks d'entre vous.

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Côté entretien et maintenance de la machine, vous pourrez passer par AlienAutopsy. Une interface qui reprend les outils Windows (comme la défragmentation), mais qui est principalement basée sur PC Checkup. Un logiciel qui contrôle les points vitaux du PC et propose des solutions en cas de défaillance avérée. AlienAutopsy permet également un accès à AlienRespawn et SyncUP de Nero, qui permettent de configurer une sauvegarde de votre machine (ou d'effectuer une restauration) pour le premier, et de gérer la synchronisation entre les différents appareils et le support dématérialisé, ou plus exactement le cloud de Dell, pour le second.

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Performances[/anchor]

Pour juger des performances de ce X51, nous avons longuement hésité sur ses adversaires. Nous avons finalement retenu deux ordinateurs portables de la marque, pour deux raisons. D'une part, parce qu'il est rare d'avoir une comparaison entre un PC de bureau et un PC portable. D'autre part, le format du X51 et son encombrement se rapprochent davantage de ceux d'un ordinateur portable pour joueur que de celui d'un PC gamer traditionnel. Voilà pourquoi le X51 est confronté aux Alienware M17x, version NVIDIA et AMD.

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Tous deux sont équipés d'un Intel Core i7-2860QM fonctionnant entre 2,5 et 3,6 GHz et disposant de 8 Mo de mémoire cache, de 8 Go de mémoire vive DDR3 fonctionnant à 1 600 MHz, et d'un Seagate Momentus XT de 500 Go. Le modèle NVIDIA dispose de la puissante GeForce GTX 580M, une puce mobile dotée de 384 coeurs CUDA fonctionnant à 620 MHz, et de 2 Go de GDDR5 cadencés à 1 500 MHz. Quant au modèle AMD, on trouve en son sein le Radeon HD 6970M et ses 960 processeurs de flux cadencés à 715 MHz, tandis que les 2 Go de mémoire GDDR5 fonctionnent quant à eux à 900 MHz. Cette mémoire est interfacée sur 256 bits, pour une bande passante totale de 115,2 Go/s (contre 96 Go/s pour la GTX 580M).

Tous nos tests sont réalisés sur Windows 7 Edition Familiale 64 bits Service Pack 1, avec les derniers pilotes en date.

Les performances du processeur

ScienceMark 2 64 bits : Primordia

ScienceMark 2 est un utilitaire de test utilisant le processeur pour effectuer toute une batterie de calculs scientifiques. Ici, c'est le fameux Primordia qui va mettre à l'épreuve nos machines.

Benchmark : 86-1200

Inutile de dissocier les deux portables M17x, tous deux étant équipés du même Core i7-2860QM. Un processeur qui, sur ce test, parvient à la fréquence de 3,6 GHz. Pourquoi dans ce cas le Core i7-2600 du X51 parvient tout juste à égaler son score ? Nous avons vérifié les fréquences de fonctionnement de ce CPU lors de ce test, et il s'avère qu'il ne dépasse jamais les 3,5 GHz, alors même qu'un seul des coeurs est actif. Problème de surchauffe ? Pas vraiment, puisque le résultat est le même boîtier ouvert, les températures n'excédant pas 67°C. L'explication la plus probable réside en un bridage volontaire de Dell, afin de conserver le CPU à des températures raisonnables. Nous avons tenté d'obtenir une réponse de la part du constructeur à ce sujet, sans réponse pour le moment, alors que le BIOS du X51 ne permet pas de jouer sur quelque fréquence que ce soit.

3DMark Vantage - CPU Test

Afin de n'évaluer que le couple chipset-processeur, nous avons eu recours à la partie CPU du logiciel 3DMark Vantage.

Benchmark : 86-1202

Sur un test utilisant les 4 coeurs de nos processeurs en revanche, la différence est flagrante. La fréquence nominale du Core i7-2600 est en effet nettement plus élevée que celle du Core i7-2860QM (3,4 GHz contre 2,5 GHz), et lorsque les 4 coeurs sont actifs, le processeur du X51 grimpe à 3,5 GHz, alors que celui des M17x dépasse à peine les 3 GHz.

Cinebench 11.5

Cinebench 11.5 est basé sur le moteur de l'application professionnelle Cinema4D. Pour évaluer les performances de nos systèmes, le logiciel effectue le rendu 3D de la scène en question de façon uniquement logicielle et nous donne un indice final sur la rapidité de la machine sans faire intervenir les performances des contrôleurs graphiques.

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Même constat sous Cinebench, qui place le X51 et son Core i7-2600 en tête, loin devant les portables Alienware.

Test sur la mémoire vive : PCMark Vantage Memory Bench

La bande passante mémoire est un autre élément des plus essentiels dans les performances d'un ordinateur. Pour évaluer les capacités de nos trois machines en la matière, nous avons utilisé le Memory Test du fameux PCMark Vantage.

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A ce jeu-là, les 8 Go de DDR3 cadencés à 1 600 MHz dans les portables font mieux que les 8 Go du X51, qui ne fonctionnent qu'à 1 333 MHz. Avantage aux portables sur ce test !

Test sur le disque dur : PCMark Vantage HDD Bench

Nous avons également utilisé PCMark Vantage pour évaluer les performances de stockage de ces machines.

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Ce test montre l'une des faiblesses les plus importantes du X51 : son support de stockage. En effet, le Momentus XT des M17x réalise un bien meilleur score que le très banal Seagate 7200.12 dont dispose le X51. Un vrai point noir du point de vue des performances.

Tests pratiques : la compression

Compression de fichiers : Winrar 4.01 64 bits

Winrar est une application traditionnellement utilisée pour apprécier les performances d'une machine par un test tout à fait proche de conditions normales d'utilisation. C'est un dossier de 248 Mo de fichiers divers que nous avons compressé par la méthode standard du logiciel.

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Sur une application multithreadée comme Winrar, les très bonnes performances du processeur du X51 compensent largement la faiblesse de son unité de stockage. Le PC de bureau est ici près de 40% plus rapide que le portable.

Compression vidéo : Mediacoder v0.7.3.4685 64 bits

L'un des tests les plus courants quand il s'agit d'évaluer les performances d'une machine consiste à effectuer la compression d'une vidéo et de juger sur le temps mis par les différentes plates-formes pour arriver à bout de cette opération. Ici, nous avons utilisé le logiciel Mediacoder pour transformer une vidéo AVI (XViD) en 624 x 352 pixels de 175 Mo, afin de l'encoder en MP4 (codec H.264) avec un débit de 1 000 Kbps.

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Sous Mediacoder, le rôle de la mémoire et du support de stockage est accru : l'écart se resserre donc un peu entre les machines. Il n'est plus que de 18%, toujours en faveur du X51.

Performances dans les jeux

Trêve de plaisanterie, place maintenant aux jeux ! Pour évaluer les performances du X51 en la matière, nous avons retenu quelques titres, en plus du traditionnel 3DMark Vantage.

3DMark Vantage - GPU Test

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On commence par un bon vieux test synthétique et l'inusable 3DMark Vantage, ici exécuté sur 1 080 lignes. Le X51 termine bien dernier sur ce test, le GeForce GTX 555 se montrant ici moins véloce que les deux puces mobiles qui équipent nos deux versions du M17x.

Call of Duty 4 : Modern Warfare - Patch 1.7

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Grâce à une séquence de démonstration enregistrée par nos soins, nous pouvons mesurer les performances de nos machines sur COD4 : Modern Warfare. Là aussi, nous effectuons les mesures en Full HD. Et là aussi, le X51 n'est pas à la fête, même si l'écart est assez faible entre le GTX 580M et le GTX 555 sur ce test. La puce AMD est assez largement devant.

Mafia II

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À l'aide du test de performance fourni dans le jeu, il est possible de voir ce que donnent nos trois puces graphiques sur Mafia II. Une fois de plus, les tests ont lieu en 1 920 par 1 080. La synchronisation verticale ainsi que PhysX sont désactivés, et les réglages placés sur « Elevé » (anticrénelage désactivé et filtrage anisotrope 16x). Le X51 revient un peu dans la partie en également le Radeon HD 6970M. Il laisse toutefois la première place au GeForce GTX 580M.

F1 2011

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F1 2011 est lui aussi équipé d'un test de performance intégré. Nous l'avons donc appliqué à nos puces en test, toujours sur 1 080 lignes. Les détails étaient, selon les réglages du jeu, en mode « Elevé » tandis que PhysX et la synchronisation verticale étaient inopérantes. Le GeForce GTX 555 du X51 vient s'intercaler entre les puces mobiles de nos deux portables, devant le Radeon HD 6970M, mais derrière le GeForce GTX 580M.

Batman Arkham Asylum

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Nous avons également utilisé le test de performance fourni avec Batman Arkham Asylum. PhysX et la synchronisation verticale sont désactivés, le niveau de détails est réglé sur « Elevé ». Retour en dernière place sur ce test, assez largement derrière les deux PC portables : 18% par rapport au Radeon HD 6970M, près de 10% par rapport au GeForce GTX 580M.

Crysis 2 - Patch 1.9

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Crysis 2 a pour réputation de faire transpirer les puces graphiques les plus performantes. Nous l'utilisons en parallèle de Fraps, avec le mode DirectX 11 actif et le pack de textures haute qualité également activé. Là encore, le X51 est à la peine face à nos deux ordinateurs portables, même si les scores sont relativement homogènes. La principale information étant que le X51 est capable d'afficher Crysis 2 en Full HD et avec des réglages en mode « Extrême » à plus de 30 fps.

Battlefield 3

On termine avec Battlefield 3, testé sous Fraps également. Les détails sont réglés sur « Elevé » (anticrénelage désactivé et filtrage anisotrope 16x) et la synchronisation verticale désactivée. Sur ce test qui réussit très bien aux puces NVIDIA, le X51 fait merveille. Pas étonnant que Alienware base une partie de son argumentaire sur ce jeu. Notre X51 affiche donc fièrement plus de 66 fps, mieux que les 50 fps promis par Alienware.

Températures et nuisances sonores

La compacité du X51 implique inévitablement un échauffement conséquent des éléments qui le composent. Nous avons donc contrôlé la température du processeur, au repos comme en charge.

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Si la température du Core i7-2600 est plus élevée que celle du Core i7-2860QM au repos (de 5°C), il n'en est rien en charge. Au contraire, le X51 semble évacuer la chaleur nettement mieux que le M17x, alors même que l'enveloppe thermique du processeur de bureau est deux fois plus importante que celle du CPU mobile (95 W contre 45 W). Rappelons toutefois que Alienware semble avoir volontairement bridé le processeur du X51, évitant ainsi un échauffement plus conséquent.

Quant à la carte graphique, elle n'a pas excédé les 79°C après une session de 3DMark 11, avec les réglages les plus gourmands. Une température tout à fait correcte, grâce à un ventilateur qui tourne à un régime élevé. Évidemment, cela s'accompagne de nuisances sonores relativement importantes en charge : dans une pièce où la pression acoustique de référence est de 33,3 dB(A), nous avons atteint les 48,8 dB(A) sous Battlefield 3 à 80 cm à droite du boîtier.

Au repos en revanche, les nuisances sonores restent tout à fait supportables, puisque notre sonomètre n'est monté qu'à 34,8 dB(A). Ici, le ventilateur du processeur et celui de la carte graphique ne sont clairement pas les plus bruyants, et c'est le modèle placé devant le disque dur qui nous semble finalement la cause principale du bruit ambiant.

Consommation

Mini PC, mini consommation ? Nous avons voulu savoir quelle quantité d'énergie était nécessaire pour faire fonctionner le X51, à la fois au repos et en charge.

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Au repos, le X51 se montre à peine plus gourmand que le M17x, version NVIDIA, avec moins de 50W consommés. En charge en revanche, avec une session de 3DMark 11, l'écart se creuse davantage, la faute à un processeur nettement plus gourmand que le CPU mobile du M17x. Reste qu'avec 181 W, on est encore loin des 330 W dont est capable l'alimentation externe du X51. Il semble donc y avoir de la place pour un GPU plus puissant sur ce PC.

Notre avis[/anchor]

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Vouloir créer un PC pour joueur de la taille d'une console est une idée qui a de quoi laisser sceptique. Pourtant, force est de constater que Alienware a réalisé un travail remarquable, notamment du point de vue de l'agencement de son boîtier. La finition est très bonne et conception innovante, et comble du bon goût, le constructeur laisse une certaine latitude à l'utilisateur avancé qui souhaiterait faire évoluer sa machine.

Il ne faudra toutefois pas trop espérer monter en puissance tant le refroidissement de cette machine est délicat, malgré ses nombreux ventilateurs. Et si l'on compte celui de la carte-mère, celui pour le processeur, celui placé devant le disque dur et celui de la carte graphique, les nuisances sonores sont loin d'être négligeables, notamment en charge. Au repos, c'est acceptable, mais nous espérions un peu mieux.

Quant aux performances, la promesse de jouer à Battlefield en Full HD à 50 FPS est remplie. Relativisons toutefois ces propos : si le X51 est une machine véloce, elle pâtit de la comparaison avec une machine équipée d'un processeur plus véloce (et surtout pas limité comme semble l'être le Core i7-2600 de notre exemplaire de test) et surtout d'une carte graphique plus puissante, ou même avec les portables de la marque.

Reste la problématique du prix. Notre configuration de test, la plus puissante, est vendue 1 099 euros. Nous avons tenté de reproduire une configuration identique à celle du X51 avec les prix du marché actuel, pour arriver à un total aux alentours de 800 euros. Le rapport qualité / prix de cet X51 est donc plutôt intéressant, d'autant que les configurations en Core i5, plus abordables encore, pourraient convaincre encore plus. Mais il reste selon nous destiné à un public de joueurs occasionnels et non à des hardcore gamers qui auront vite fait d'arriver aux limites de cette machine.

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Alienware X51

6

Les plus

  • Conception / Finition
  • Performances en calcul
  • Relativement évolutif
  • Relativement silencieux au repos

Les moins

  • Peut mieux faire en jeu
  • Processeur bridé ? Pas de SSD
  • Flux d'air perfectible
  • Bruyant en charge

Innovation8

Performances7

Refroidissement5

Silence5




A voir également le test de compatibilité entre pc portable ultrabook et jeu : Razer Blade, Aorus X7 : jeu et finesse enfin compatibles ?
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