Instax Share : Fujifilm lance une imprimante nomade à papier photo argentique

15 janvier 2014 à 16h32
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Fujifilm porte sa solution de photographie instantanée dans l'ère numérique. Il lance effectivement l'Instax Share, une « imprimante » permettant de tirer sur papier instantané des photos issues d'un smartphone.

Fujifilm a profité du CES 2014 pour annoncer l'Instax Share SP-1, une « imprimante pour smartphone » avec laquelle il concurrence les Polaroid PoGo, [actu:609070 LG Pocket Photo et autres imprimantes reposant sur le procédé Zink.

Le fonctionnement est similaire : on fait ou on récupère une photo avec son smartphone puis on la transfère sans fil à l'imprimante, qui en fait instantanément un tirage, y compris en déplacement puisqu'elle dispose d'une batterie.

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Du papier argentique semblable au véritable Polaroid

Si ce n'est qu'ici on trouve du Wi-Fi et une application Android et iOS, plutôt que du Bluetooth incompatible avec iOS, mais aussi et surtout du papier photo argentique semblable aux véritables Polaroid, plutôt qu'un procédé à sublimation thermique. Interrogé par nos soins à Las Vegas, un représentant de Fujifilm nous a expliqué que le papier était exposé par un balayage lumineux (« light pen »). L'imprimante, qui n'accepte des clichés que de 640 x 480 pixels, sort en environ 15 s des tirages de 62 x 46 mm à 250 pixels par pouce.

Elle sera lancée en France au mois d'avril 2014 pour un prix public de 150 euros, en phase avec celui des autres imprimantes nomades. Le lot de 10 feuilles Instax Mini est quant à lui vendu 13 euros, soit 1,30 euro la photo, contre environ 10 euros les 30 feuilles Zink, soit 33 centimes la photo. Mais Fujifilm promet une plus grande longévité, due à son procédé argentique.

Romain Heuillard

C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...

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C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.

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