Tesla a bousculé le marché de l'automobile notamment en proposant des mises à jour de logiciel, comme le ferait un fabricant de téléphones. En outre ces mises à jour n'améliorent pas seulement les prestations du système d'info-divertissement, elles améliorent parfois le comportement routier du véhicule, et même ses performances.
Il y a un an, le constructeur avait ainsi amélioré l'accélération d'un précédent modèle, le Model S P85D, simplement en optimisant l'algorithme de l'onduleur. Du jour au lendemain, au sens propre, c'est-à-dire dans la nuit, la voiture avait ainsi gagné un dixième de seconde au 0 à 100 km/h.
Mais Tesla va plus loin en proposant parfois des mises à niveau du matériel. Il a notamment proposé un packageRoadster 3.0, apportant jusqu'à 50 % d'autonomie supplémentaire au premier modèle de la marque, sept ans après son lancement et trois ans après l'arrêt de sa commercialisation.
Puis, pour consoler ses clients lors du lancement du Model S P90D, il avait proposé aux possesseurs de P85D de bénéficier du nouveau mode d'accélération « Démesurée » (« Ludicrous » en version originale), en deuxième monte, à moitié prix.
Mais jusqu'à présent, l'option Ludicrous n'était disponible qu'au moment de l'achat du P90D. Tesla propose désormais une mise à niveau. Il remplace pour ce faire le fusible standard par un fusible électronique, qui contrôle l'intensité à la milliseconde, ainsi que le contact en acier de la batterie par un modèle en superalliage Iconel, le matériau utilisé par SpaceX, l'autre entreprise du PDG Elon Musk, pour le réacteur SuperDraco de ses fusées.
L'intensité maximale passe de 1 300 à 1 500 ampères, le 0 à 60 mph gagne 10 % à 2,8 s, et le 0 à 155 mph est 20 % plus rapide.
La mise à niveau est facturée 10 000 dollars, soit le prix de l'option lors de l'achat, mais il faut ici ajouter le coût d'installation par l'atelier, ce qui est légitime. Les clients européens sont invités à contacter un représentant de Tesla, on ne sait donc pas vraiment si la mise à niveau leur sera proposée. Nous attendons un retour du constructeur.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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