E3 2015 : Nos impressions sur Just Cause 3, le simulateur de chaos

17 juin 2015 à 09h33
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Just Cause 3 est l'un des jeux phares de Square Enix pour la fin de l'année 2015, puisqu'il est attendu pour décembre. L'éditeur profite de l'E3 pour valoriser certains aspects du titre, qui ne change pas la recette gagnante du volet précédent.

Rico Rodriguez est de retour, bien décidé à semer le chaos dans la région de Medici, là où le dictateur Di Ravello terrorise la population locale. Lourdement armé comme à son habitude, Rico se charge donc de faire le ménage comme un grand dans une zone de jeu de plus de 1000 km², et en toute liberté : comme c'était le cas dans Just Cause 2, le joueur est totalement libre de ses mouvements et peut choisir de prendre part, ou pas, à une mission lorsqu'il approche d'une zone où les ennemis font la loi... assurément pas pour longtemps.

Grappins et vol plané

Rico a pris de l'assurance depuis le précédent volet, et le gameplay a été enrichi de nouveautés. Parmi celles mises en avant par Avalanche Studios à l'E3, on trouve les grappins multiples et le wingsuit, qui complètent le désormais traditionnel parachute.

La possibilité d'utiliser plusieurs grappins en même temps permet de relier les objets - ou les ennemis - les uns aux autres, de manière à provoquer des réactions en chaîne en activant leur rapprochement. Plusieurs grappins peuvent être nécessaires pour détruire certains éléments du décor, comme une statue, par exemple, trop solide pour être détruite avec un seul câble.

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Le wingsuit, de son côté, fera grand plaisir aux joueurs de Just Cause 2 qui appréciaient le déplacement aérien à l'aide du parachute et du grappin : la nouvelle combinaison permet de se déplacer plus vite en vol plané, et il est toujours possible d'utiliser le grappin pour augmenter sa vitesse en vol, voire reprendre un peu d'altitude. Il est également tout à fait possible de passer de le wingsuit au parachute en un clin d'œil : ne cherchez pas là le moindre réalisme, mais c'est toujours aussi grisant, il faut bien l'avouer. Il y a fort à parier que ce mode de déplacement deviendra le préféré des joueurs, car il permet d'évoluer rapidement sans avoir à récupérer de véhicule.

La pratique du chaos

Tout comme dans Just Cause 2, différentes approches sont possibles pour mener un objectif à bien : utiliser un avion pour se crasher sur une antenne à détruire, faire tomber cette dernière à l'aide des grappins, ou encore tout simplement tirer dessus avec une arme lourde. Tous les moyens sont bons et aucun n'est subtil : Just Cause 3 reste avant tout un jeu bien bourrin qui ne fait rien dans la subtilité. La recette de la franchise reste inchangée, si ce n'est qu'elle renforce encore plus le côté explosif du gameplay, par le biais d'une physique qui a été revue et corrigée, notamment pour gérer davantage de réactions en chaîne, avec un environnement plus destructible. L'explosion d'un container à essence ne se contente plus de souffler ce que le joueur doit détruire, mais touche également les bâtiments et autres éléments environnants via les retombées.

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Pousser le potentiel de destruction à son paroxysme semble avoir été l'une des priorités d'Avalanche Studios, qui propose ici un gigantesque bac à sable dans lequel toutes les expériences semblent possibles. La promesse d'une carte immense et de centaines de points d'intérêts, combinées à de multiples possibilités de venir à bout des missions, devrait assurer au titre une durée de vie colossale, en plus d'offrir une bonne dose de fun à travers un côté bourrin de film de série B parfaitement assumé.

L'un des points que nous n'avons pas pu éclaircir face à la démonstration de Square Enix concerne la variété des missions, qui s'avère être un élément crucial d'un jeu aussi vaste, dont la potentielle routine pourrait fortement lasser les joueurs.

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Un mode multijoueur... si les joueurs le créent

Tout comme Just Cause 2 à sa sortie, Juste Cause 3 ne disposera pas de mode multijoueur, même si le second volet bénéficie d'un mod multi conçu par la communauté. Plutôt que d'en développer un eux-mêmes pour Just Cause 3, les développeurs d'Avalanche ont préféré annoncer leur soutien à la communauté des moddeurs, y compris ceux susceptibles de concevoir un mode multijoueur pour Just Cause 3 sur PC.

Une annonce qui n'est pas nouvelle, puisqu'on savait depuis fin 2014 que Just Cause 3 n'aurait pas de mode multi proposé à sa sortie. Mais quand on voit les promesses du jeu, on peut difficilement s'empêcher de penser à ce que pourrait donner une expérience à plusieurs dans un défouloir aussi vaste. Car finalement, le gigantesque bac à sable où tout peut exploser est clairement l'image que l'on retient aujourd'hui de Just Cause 3, ce qui peut sembler un peu léger pour convaincre les joueurs de passer à la caisse en fin d'année. Le jeu est attendu le 1er décembre sur PC, Xbox One et PS4.

Audrey Oeillet

Journaliste mais geekette avant tout, je m'intéresse aussi bien à la dernière tablette innovante qu'aux réseaux sociaux, aux offres mobiles, aux périphériques gamers ou encore aux livres électroniques...

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Journaliste mais geekette avant tout, je m'intéresse aussi bien à la dernière tablette innovante qu'aux réseaux sociaux, aux offres mobiles, aux périphériques gamers ou encore aux livres électroniques, sans oublier les gadgets et autres actualités insolites liées à l'univers du hi-tech. Et comme il n'y a pas que les z'Internets dans la vie, j'aime aussi les jeux vidéo, les comics, la littérature SF, les séries télé et les chats. Et les poneys, évidemment.

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