0
Alors que le Parquet avait demandé le 7 janvier dernier "une condamnation symbolique avec dispense de peine", le tribunal correctionnel de Paris a choisi de relaxer Timothy KOOGLE.
L'ancien Président de la société américaine Yahoo était poursuivi pour "apologie de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité", dans une affaire concernant la vente d'objets nazis sur les pages d'enchères de l'annuaire et portail Internet jusqu'au début de l'année 2001.
L'Amicale des déportés d'Auschwitz et des camps de Haute-Silésie, le Consistoire israélite de France et le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) avaient déposé une plainte pénale contre Yahoo et son ancien président en octobre 2000.
[ Il ne faut pas confondre cette initiative avec une autre procédure qui avait été engagée contre Yahoo cette même année, sur le plan civil cette fois, par l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) et la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra). ]
En novembre 2000, le juge des référés Jean-Jacques GOMEZ avait ordonné de "rendre impossible" dans un délai de trois mois l'accès des internautes français aux enchères d'objets nazis. Opération impensable et impossible ?
Pour des raisons à la fois économique et judiciaire, la direction générale de Yahoo a finalement décidé en mai 2002 de renoncer aux enchères en ligne en France, en Allemagne, en Espagne, en Irlande, en Italie et au Royaume-Uni... L'affaire perdait de son "piquant".
De son côté, le tribunal correctionnel a souligné mardi que le délit d'apologie "suppose, pour être constitué, une exaltation, un éloge ou une présentation sous un jour favorable des crimes en question." Or, d'après le tribunal, ni Yahoo, ni KOOGLE ne sont coupables d'apologie.
Le délit n'étant pas constitué, la bataille de procédures qui dure depuis plus de deux ans aura pris fin sur "la relaxe" de Tim KOOGLE. Aujourd'hui âgé de 51 ans, 'l'ex-CEO' a quitté ses fonctions à la tête de Yahoo au printemps 2001.
L'ancien Président de la société américaine Yahoo était poursuivi pour "apologie de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité", dans une affaire concernant la vente d'objets nazis sur les pages d'enchères de l'annuaire et portail Internet jusqu'au début de l'année 2001.
L'Amicale des déportés d'Auschwitz et des camps de Haute-Silésie, le Consistoire israélite de France et le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) avaient déposé une plainte pénale contre Yahoo et son ancien président en octobre 2000.
[ Il ne faut pas confondre cette initiative avec une autre procédure qui avait été engagée contre Yahoo cette même année, sur le plan civil cette fois, par l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) et la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra). ]
En novembre 2000, le juge des référés Jean-Jacques GOMEZ avait ordonné de "rendre impossible" dans un délai de trois mois l'accès des internautes français aux enchères d'objets nazis. Opération impensable et impossible ?
Pour des raisons à la fois économique et judiciaire, la direction générale de Yahoo a finalement décidé en mai 2002 de renoncer aux enchères en ligne en France, en Allemagne, en Espagne, en Irlande, en Italie et au Royaume-Uni... L'affaire perdait de son "piquant".
De son côté, le tribunal correctionnel a souligné mardi que le délit d'apologie "suppose, pour être constitué, une exaltation, un éloge ou une présentation sous un jour favorable des crimes en question." Or, d'après le tribunal, ni Yahoo, ni KOOGLE ne sont coupables d'apologie.
Le délit n'étant pas constitué, la bataille de procédures qui dure depuis plus de deux ans aura pris fin sur "la relaxe" de Tim KOOGLE. Aujourd'hui âgé de 51 ans, 'l'ex-CEO' a quitté ses fonctions à la tête de Yahoo au printemps 2001.
