Pour l’UFC-Que Choisir, "la portabilité est un droit, pas un service commercial"

29 mai 2002 à 00h00
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Décidément l'UFC-Que Choisir est plus que jamais au premier rang de ceux qui cherchent à défendre les consommateurs contre les abus des opérateurs de téléphonie mobile...

Ainsi, après avoir mené bataille contre les paliers de facturation (première minute indivisible, puis la facturation est établie par palier de 30 secondes), l'Union fédérale des consommateurs-Que Choisir s'inquiète de la mise en oeuvre de la portabilité des numéros mobiles.

La portabilité, adoptée par une directive d'avril 2002, sera effective en France en 2003. Elle est intéressante pour un abonné à la téléphonie mobile, puisqu'elle lui permet de conserver son numéro de portable tout en changeant d'opérateur.

Dans un communiqué l'organisation de défense des consommateurs estime que la mise en oeuvre de la portabilité "est une occasion unique de relâcher 'le fil à la patte' qui lie le consommateur à son opérateur".

L'UFC-Que Choisir estime en effet que "la portabilité est un droit, pas un service commercial."

Elle ajoute que "son coût devrait être mutualisé, c'est-à-dire réparti entre tous pour ne pas pénaliser les opérateurs, et permettre un accès 'universel' aux consommateurs, donc gratuit".

Or, l'UFC-Que Choisir affirme que les opérateurs de téléphonie mobile, avec le soutien de l'ART (Autorité de régulation des télécommunications), préparent "un projet de misère où la portabilité serait un vulgaire service commercial au tarif prohibitif, un outil injuste pour retenir la clientèle."

L'UFC-Que Choisir invite l'Autorité à "revoir globalement sa copie avant de placer les consommateurs devant le fait accompli."

L'ART ne s'est pas encore exprimée sur la position de l'UFC-Que Choisir.
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