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Après l'assemblé générale houleuse de ce mercredi 24 avril, la saga Vivendi Universal n'en finit pas en rebondissement. Le géant des media a annoncé ce soir qu'il y avait eu une intrusion frauduleuse dans son système de vote.
« La vérification des votes exprimés - par voie électronique - lors de l'assemblée générale de Vivendi Universal du 24 avril 2002 a fait ressortir des indices convergents d'un dysfonctionnement systématique des appareils de vote des principaux actionnaires », affirme le groupe dans un communiqué.
« Ce dysfonctionnement a très vraisemblablement pour origine un piratage des systèmes de vote », ajoute le groupe.
« Tous les votes des gros actionnaires présents dans la salle transformés en abstention pendant l'AG et aucun vote de la salle enregistré pour la révocation de Pierre Lescure, il y a un faisceau d'indices nous faisant craindre qu'il y ait eu une manipulation frauduleuse de ces votes, un piratage intervenant entre le signal envoyé par le boîtier et sa réception dans la centralisation des votes », a expliqué Jean-Marie Messier à l'AFP.
Même si le patron de Vivendi Universal estime que les résolutions adoptées mercredi lors de l'Assemblée générale des actionnaires l'auraient été tout de même sans les dysfonctionnements dans le vote, il convoque une nouvelle Assemblée générale qui se tiendra le 3 juin à Paris, pour que tous les actionnaires qui le souhaitent puissent reexprimer leur vote effectif.
« En terme de gouvernement d'entreprise, l'Assemblée générale des actionnaires, c'est l'expression la plus solennelle et la plus importante de la vie de l'entreprise. Je ne peux pas accepter qu'il y ait le moindre doute sur le vote réel que souhaitaient exprimer les actionnaires », a-t-il encore déclaré à l'AFP.
En effet, alors que le numero 2 mondial de la communication est en pleine crise, que sa stratégie est remise en cause et que son titre en bourse a chuté de plus de 40% depuis le début de l'année, il est important que Jean Marie Messier, qui a sauvé sa tête ce jour là, puisse asseoir sa légitimité sur un vote réel et non frauduleux.
« La vérification des votes exprimés - par voie électronique - lors de l'assemblée générale de Vivendi Universal du 24 avril 2002 a fait ressortir des indices convergents d'un dysfonctionnement systématique des appareils de vote des principaux actionnaires », affirme le groupe dans un communiqué.
« Ce dysfonctionnement a très vraisemblablement pour origine un piratage des systèmes de vote », ajoute le groupe.
« Tous les votes des gros actionnaires présents dans la salle transformés en abstention pendant l'AG et aucun vote de la salle enregistré pour la révocation de Pierre Lescure, il y a un faisceau d'indices nous faisant craindre qu'il y ait eu une manipulation frauduleuse de ces votes, un piratage intervenant entre le signal envoyé par le boîtier et sa réception dans la centralisation des votes », a expliqué Jean-Marie Messier à l'AFP.
Même si le patron de Vivendi Universal estime que les résolutions adoptées mercredi lors de l'Assemblée générale des actionnaires l'auraient été tout de même sans les dysfonctionnements dans le vote, il convoque une nouvelle Assemblée générale qui se tiendra le 3 juin à Paris, pour que tous les actionnaires qui le souhaitent puissent reexprimer leur vote effectif.
« En terme de gouvernement d'entreprise, l'Assemblée générale des actionnaires, c'est l'expression la plus solennelle et la plus importante de la vie de l'entreprise. Je ne peux pas accepter qu'il y ait le moindre doute sur le vote réel que souhaitaient exprimer les actionnaires », a-t-il encore déclaré à l'AFP.
En effet, alors que le numero 2 mondial de la communication est en pleine crise, que sa stratégie est remise en cause et que son titre en bourse a chuté de plus de 40% depuis le début de l'année, il est important que Jean Marie Messier, qui a sauvé sa tête ce jour là, puisse asseoir sa légitimité sur un vote réel et non frauduleux.
