0
Au Royaume-Uni, des parents poursuivent en justice Sony et Rockstar Games, concepteur du jeu vidéo "Manhunt" qui aurait inspiré le meurtrier de leur fils.
Entre jeu vidéo, violence et passage à l'acte, quelle relation ? C'est sur cette problématique que devra se pencher la justice britannique récemment interpellée par un couple de parents en deuil.
Selon les parents, l'adolescent de 17 ans qui a reconnu la semaine dernière le meurtre de leur fils, Stefan PAKEERAH âgé de 14 ans, se serait largement inspiré du jeu vidéo "Manhunt", une chasse à l'homme redoutablement virtuelle comme en sont friands certains ados, pas tous attardés bien heureusement.
Manhunt, "interdit aux mineurs", est édité par la société Rockstar Games et fonctionne avec la console Playstation 2 de Sony (www.rockstargames.com/manhunt/).
Le scénario est binaire : le joueur doit s'appliquer à ce que le personnage central du jeu, le chasseur d'hommes recruté par un réalisateur de film, commette le plus de meurtres spectaculaires possibles afin d'accumuler un maximum de points.
Dans un premier temps, à la suite des aveux du jeune Warren LEBLANC, les parents de Stefan PAKEERAH ont réclamé que le jeu soit retiré de la vente en Angleterre. La plus grande chaîne britannique de magasins de matériel électronique et informatique grand public, Dixons, a accepté de ne plus proposer le produit à ses clients.
Dans ce contexte tendu, le quotidien The Times a signalé lundi 2 août 2004 que la famille PAKEERAH allait poursuivre en justice l'éditeur de Manhunt, Rockstar Games, et le fabricant de la PlayStation, Sony. Le jeu entraînerait les jeunes "à se tuer les uns les autres", selon l'avocat de la famille.
L'image est-elle responsable du passage à l'acte, de la violence gratuite ? Faut-il condamner ses créateurs et ses diffuseurs ? Faut-il limiter le niveau de violence des produits culturels et de divertissement destinés "aux plus fragiles", et selon quels critères, pour limiter déviances, délinquance et criminalité bien réelles ?
Entre jeu vidéo, violence et passage à l'acte, quelle relation ? C'est sur cette problématique que devra se pencher la justice britannique récemment interpellée par un couple de parents en deuil.
Selon les parents, l'adolescent de 17 ans qui a reconnu la semaine dernière le meurtre de leur fils, Stefan PAKEERAH âgé de 14 ans, se serait largement inspiré du jeu vidéo "Manhunt", une chasse à l'homme redoutablement virtuelle comme en sont friands certains ados, pas tous attardés bien heureusement.
Manhunt, "interdit aux mineurs", est édité par la société Rockstar Games et fonctionne avec la console Playstation 2 de Sony (www.rockstargames.com/manhunt/).
Le scénario est binaire : le joueur doit s'appliquer à ce que le personnage central du jeu, le chasseur d'hommes recruté par un réalisateur de film, commette le plus de meurtres spectaculaires possibles afin d'accumuler un maximum de points.
Dans un premier temps, à la suite des aveux du jeune Warren LEBLANC, les parents de Stefan PAKEERAH ont réclamé que le jeu soit retiré de la vente en Angleterre. La plus grande chaîne britannique de magasins de matériel électronique et informatique grand public, Dixons, a accepté de ne plus proposer le produit à ses clients.
Dans ce contexte tendu, le quotidien The Times a signalé lundi 2 août 2004 que la famille PAKEERAH allait poursuivre en justice l'éditeur de Manhunt, Rockstar Games, et le fabricant de la PlayStation, Sony. Le jeu entraînerait les jeunes "à se tuer les uns les autres", selon l'avocat de la famille.
L'image est-elle responsable du passage à l'acte, de la violence gratuite ? Faut-il condamner ses créateurs et ses diffuseurs ? Faut-il limiter le niveau de violence des produits culturels et de divertissement destinés "aux plus fragiles", et selon quels critères, pour limiter déviances, délinquance et criminalité bien réelles ?
