Au Computex, Super Talent présente sa première clé USB 3.0 basée sur un contrôleur SandForce, le SF-1222. Du fait de ses caractéristiques et des débits qu'elle délivre, le fabricant préfère parler d'un véritable SSD plutôt que d'une banale clé USB.
Super Talent, qui nous avait gratifié dès la ratification de l'USB 3.0 d'un modèle de pointe reposant sur un RAID 0 de mémoire Flash, arrive au Computex avec un nouveau modèle, baptisé Express RC8, qui adopte pour sa part un contrôleur SandForce SF-1222, associé à une configuration sur huit canaux. Cette clé, dont la sortie interviendra aux alentours du 15 juin, délivrerait selon le fabricant des débits similaires à ceux d'un vrai SSD connecté en SATA.
En pratique, on observe effectivement de très bonnes performances, supérieures à 200 Mo/s en lecture comme en écriture, lorsqu'il s'agit de transférer des données fortement compressibles. La situation se gâte logiquement sur des fichiers qui ne se prêtent pas à la compression, avec un taux de transfert en écriture qui tombe sous les 40 Mo/s, ce qui reste, de fait, supérieur à ce que propose la plupart des clés USB 2.0 actuelles.
La clé Express RC8 sera déclinée en capacités de 25, 50 et 100 Go, qui correspondront à une quantité de mémoire réelle de 32, 64 et 128 Go. Une portion de la mémoire est en effet réservé aux mécanismes d'optimisation et de lutte contre l'usure (wear leveling). Super Talent se refuse pour l'instant à révéler le prix public de cette clé, mais indique que son tarif devrait se révéler assez proche de celui d'un SSD ancienne génération de capacité équivalente. Le modèle 25 Go devrait donc pouvoir se négocier en dessous de 100 euros.
La vidéo promotionnelle ci-dessous présente, en anglais, la clé Express RC8 et donne un aperçu de ces performances dans des conditions optimales.
Alexandre Laurent
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet.
Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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