[TR] Les alimentations ATX: la technologie

:hello: Bienvenue à tous et à toutes dans ce topic présentant les alimentations ATX, du point de vues des technologies utilisées.
Dans ce topic, vous ne trouverez pas une liste des "bonnes" et des "mauvaises" alims, mais plutot des infos générales sur les alimentations ATX utilisées dans nos pc.

Notez que ce sujet n’en est qu’a ces débuts, donc, il est pour l’instant incomplet. :wink:

Vous pouvez bien entendu déposer vos idées, commentaires, ce topic est la pour le plus grand nombre. :jap:

Sommaire

  1. Puissance et intensité

  2. Le découpage, comment ça marche?

  3. La régulation

  4. Les harmoniques et le PFC

  5. La notion de rendement

  6. Petit lexique

  7. Quelques points divers

  8. Plus d’infos sur les composants utilisés

  9. Quelques conseils pour choisir votre alim

Après de multiples hésitations, j’ai finalement (et c’est une décission irrévocable) de garder ce topic ouvert. :jap:

N’oubliez pas que ce topic est avant tout là pour vous, les forumeurs, c’est donc à vous de me faire les remarques que vous jugez nécessaire pour que je puissse faire évoluer mon topic dans le bon sens. :jap:

Section 1: Les notions de puissance et d’intensités

Souvent mise en avant par les constructeurs, la puissance d’une alimentation est importante. En effet, plus un pc sera bardé de périphériques, plus la puissance nécessaire sera élevée.
Par contre, la puissance annoncée, c’est l’argument commercial par excellence! Certains (surtout sur les alimentations no name) n’hésitent pas à annoncer des puissances que je qualifierai de fantaisistes.
Alors, comment savoir si la puissance annoncée sera bien au rendez vous? La réponse est simple, il suffit de regarder la plaque signalétique sur l’alimentation.

Sur la plaque signalétique il faut regarder les intensités affectées à chaque tension, mais il y a une petite subtilité:

Certains constructeurs indiquent deux intensités pour chaque tension:

  • une intensité nominale (“current”), celle que l’alim peut fournir en continu
  • une intensité de crête (“peak”), l’intensité que l’alim supporte de manière transitoire, cette 2e intensité, bien plus élevée n’a que peu d’intérêt du fait que l’alim ne la supporte pas en continu, il ne faut dons pas y prêter plus d’attention que ça.

Sur la plaque signalétique et toujours concernant la puissance de l’alimentation, il y a 2 autres indications importantes:

La puissance combinée 5v & 3.3v: C’est la puissance maxi que peut délivrer simultanément l’alim sur le 5 et le 3.3 volts.
La puissance combinée 3.3v & 5v & 12v: C’est la puissance maxi que peut délivrer simultanément l’alim sur le 3.3, 5 et 12 volts, c’est la puissance réelle maxi utilisable (Notez que les tension -5 / -12 volts sont négligées quand elles existent, car leur usage est rare et la puissance associée est faible.)

Exemple de plaque signalétique:

Voici en exemple le tableau des intensités d’une alim Antec Smartpower 350Watts:

http://chezjuju.123.fr/to/alims/specifs_antec350.png

On constate ici, que la puissance réelle est très proche de la puissance max annoncée.

C’est un des points permettant de faire rapidement la différence entre une alim de marque (ou la puissance réelle sera très proche de celle annoncée) et une alim “no name” (sans marque ou de marque inconnue) sur laquelle la puissance réelle (lorsqu’elle est indiquée!) est très inférieure à la puissance annoncée…

A titre d’exemple, voici le tableau d’une alimentation Qtec (très proche du no-name) revendiquant 450Watts…

http://chezjuju.123.fr/to/alims/specifs_qtec450.png

Il suffit de regarder le tableau … C’est net, la Qtec, malgré le fait qu’elle revendique 450Watts n’approche même pas la puissance réelle de l’Antec… (je rappelle que seul la ligne “MAX” compte réellement, les valeurs en crête (“PEAK”) ne servent pas à grand chose, l’alim ne pouvant le tenir en continu)…

Rien qu’en 12 Volts la Qtec rend 7 Ampères à l’Antec, alors que le bloc Antec revendique 100Watts de moins. C’est bien entendu le même phénomène pour les autres tensions. (En 5Volts et en 3.3 Volts on atteint là des sommets… la Qtec rend respectivement 10(!) et 14 (!!) ampères à l’antec. :ouch:)

C’est donc clair, sur une configuration consommant environ 330Watts réels, là ou l’antec tiendra sans problème, la Qtec à toute les chances de défaillir … Et si vous jouer de malchance, peut être emmenera-t-elle d’autres composants avec elle…
Je terminerai sur cette analyse de plaques signalétique en présicant que le constructeur n’annonce même pas la puissance combinée maximale que peut supporter son alimentation… Et c’est très loin d’être un cas isolé, c’est identique (ou presque) sur toutes les alims “no name” ou “500Watts à 10euros”.

Du coup, si vous souhaitez changer d’alimentation, vous pouvez donc d’embler éliminer les alims bas prix de votre liste de choix potentiels… :jap:

La répartition de la puissance

Nous venons de le voir, la puissance est donc importante, sa répartition l’est aussi. J’ai déjà vu des alims annoncées comme délivrant 500W, proposant 50A sur le 5V (soit 250W sur le 5V)! :ouch: Ce genre de répartition est complètement inutile, puisque les configurations commercialisées depuis un moment (à partir du Pentium 4 chez Intel et de l’Athlon sur Socket A chez Amd, mais pour l’Athlon ca dépend des constructeurs de cartes mères.) demandent bien plus de puissance sur le 12V que sur le 5V.

En effet, avant l’apparition de la prise carrée 12 V, les processeurs étaient alimentés à partir du 5V, nécessitant donc, une alim musclée sur cette tension. Aujourd’hui, il vaut mieux privilégier une alim disposant d’une forte intensité sur le 12V, cette tension sera mise à contribution pour l’alimentation du Cpu, de la (des) carte(s) graphique(s) et des disques durs, etc…

L’évocation de la répartition des puissances nous amène tout droit à une “mode” apparue il y a quelques temps sur les alimentations moyennes et haut de gamme: le double rail 12V.

Le double / triple / quadruple (!) rail 12V

Beaucoup de constructeurs de blocs d’alimentations ont donc dans leur gamme des alimentations disposant de plusieurs rails 12V.

Le double rail 12V provient d’une recommandation de la norme ATX (donc ce n’est pas une obligation) indiquant que l’intensité sur le 12V ne doit pas dépasser 20A sur un rail. Les constructeurs ont donc proposé des alimentations proposant plusieurs rails 12V avec une intensité maxi de 20A sur chaque rail. De plus la recommandation de la norme indique que le Cpu doit être alimenté par un rail séparé (le 12V2)

Les constructeurs nous présentent souvent le double (ou triple, quadruple, etc…) rail comme étant l’argument ultime pour la stabilité des tensions. Très bien … en théorie! :smiley:

En effet dans la très grande majorité des cas, une seule tension de 12V est générée par l’alimentation, cette tension est ensuite divisée en plusieurs rails, chaque rail possédant ensuite des protections adaptées contre les surintensités.

Dans la théorie, ce qui pouvait sembler une bonne idée pose en fait un problème:
En effet, imaginons une alimentation proposant 38A sur le 12V, répartis ainsi: 20A sur le 12v1 et 18A sur le 12V2. Le Cpu étant alimenté par le 12V2, la puissance restante sur ce rail est donc indisponible. (dans mon exemple, on va dire que le Cpu consomme 10A sur le 12V2)

Donc, sur le rail 12V2, on a donc 10A consommés au lieu de 18A (le maxi que peut délivrer l’alim sur ce rail.)… On a donc 8A “bloqués” que l’on ne pourra jamais utiliser. Imaginons maintenant que notre machine est bardée de cartes graphiques et de périphériques en tout genre … eh bien, on risque fort de dépasser la limite de 20A sur le 12V1 (et donc d’avoir des arrêts de la machine car l’alim risque de se mettre en sécurité…) Ceci, sans consommer plus que ce que peut délivrer réellement l’alim (les 38A) sur le 12V. Frustrant! D’un coté on a 8A qu’on ne pourra pas utiliser et de l’autre, il nous manque quelques ampères…

Dans la pratique c’est un peu différent cependant:
La plupart des constructeurs ont prévu ceci en permettant de surcharger un peu les rails (22A au lieu de 20 indiqués par exemple) tant que l’intensité maxi sur le 12 Volts n’est pas atteinte. Il n’empêche, personnellement je trouve qu’il n’y a pas trop d’intérêt a séparer le 12V de la sorte. On créé au final plus de problèmes que l’on n’en résout. :neutre:

Section 2: Le découpage, comment ça marche?

Le découpage, pourquoi?

Vous avez tous chez vous, je pense ce que l’on appelle vulgairement des “transfos”:
Je veux parler des chargeurs de téléphones, de baladeurs. La plupart d’entre eux n’utilisent pas le découpage, mais embarque une techno simple utilisée depuis des lustres: Un petit transformateur, un pont de diode, afin de redresser le courant, et un régulateur de tension (du style Lm 555 ou autres).

http://membres.lycos.fr/ju251/alims_atx/petite_alim.gif

Ce genre d’alimentations est donc très simple, mais souffre d’un redement très mauvais: Environ 25 à 50% de la puissance (et donc de l’énergie) consommée est utilisable (fournie par l’alim), car ce système implique une chute de tension au niveau du régulateur de tension, qui de plus dissipe une grande partie de la puissance en chaleur. Ce type d’alimentations n’est donc pas du tout adapté pour un pc, car avec un redement de 30 à 50%, cela signifie que l’on consomme 2 à 3 fois la puissance que l’on sort! :ouch: Imaginer, pour avoir une alim de 500 Watts en sortie, on consommerait, avec un tel système de 1000 à 1500 Watts! Impensable.

C’est donc pour cela que l’on utilise un autre système dans les alimentations qui doivent forunir plus de puissance: Le découpage.

Le découpage:

On utilise donc une autre technique: le découpage. Comme son nom l’indique on vient découper une tension en fines “bandes”, pour obtenir la tension souhaitée (bien entendu on ne fait pas ça “n’importe comment”).

Pour une alim Atx, voici le fonctionnmenent - volontairement simplifié - du découpage:

On transforme tout d’abord la tension du secteur (230V - 50Hz dans mon topic) en une tension continue de 325 / 400V (selon la technologie de l’alim). Bien entendu à ce stade il est tout à fait impossible d’alimenter les périphériques d’un ordinateur avec cette tension! :paf:

On arrive donc avec notre de tension de 325 / 400Volts sur le module de découpage.

Le module de découpage est composé de transistors bipolaires ou MOSFET (voir la section dédiée aux composants pour plus de détails.) selon le degré de sophistication de l’alim. Ces transistros sont commandés simplement en commutation (ouverture fermeture, comme pour un simple interrupteur) La fréquence de travail de ces transistors se situe à plus de 20KHz, pour etre au dela des fréquences audibles, généralement ces transistors travaillent à une fréquence comprise entre 30 et 100KHz, mais il est possible de réaliser le découpage à une fréquence plus élevée.

En outre le module de découpage est alimenté par ou deux (selon ,la encore, la technologie utilisée) condesateurs servant de réserve d’énergie.

Notez que plus la fréquence de découpage est élevée, plus on peut se permettre de réduire la taille des composants utilisés, vu que l’on manipule des puissances plus petites, pour schématiser: Pour une quantité de puissance a découper X, si on le découpe en 10 fois, alors la puissance instantanée vaut X / 10, tandis que si l’on découpe en 1000 fois, la puissance instantanée vaut X / 1000)

En outre découper rapidement une tension a un autre avantage, plus la fréquence de découpage est élevée, plus le temps de réaction de l’alimentation sera faible pour satisfaire une variation de la demande de puissance.

Enfin, et c’est encore un bon point pour le système a découpage: le rendement est bien plus élevé que pour les alimentations de type “transfos” (50Maxi environ pour ce type), les meilleurs systèmes à découpage (pas seulement ceux embarqués dans l’informatique) ont des rendements compris entre 80 et 95% :ouch: )

En revanche, il existe quand même deux point négatif pour le découpage:

Le premier étant les EMI (émissions d’interférences electromagnétiques), elles naissent “naturellement” lors du découpage: en effet, elles sont crées par la brutale variation du courant et de la tension lors du découpage à haute fréquence, on les retrouve sur le réseau électrique mais aussi sous formes de parasites radios. Les normes la dessus sont d’ailleurs très strictes, c’est la raison pour laquelle les alimentations ont un boitier en métal, il sert de barrière à ces émissions parasites, si le boitier est enlevé, on pourrait aller jusqu’a parasiter une réception radio ou TV par exemple. (en outre, il existe un risque réel d’electrocution ou d’electrisation lorsque l’on ouvre un boitier d’alimentation, même s’il est éteint.)

Le second est la fluctuation, “naturelle” la aussi du signal en sortie étant donné que le signal de sortie (dit continu) est réalisé a partir d’impulsions. Ce signal est bien entendu lissé et filtré.

La section sera améliorée prochainement avec des photos, graphiques et autres schémas :jap:

Section 3: La régulation

La régulation est l’un des points les plus important pour ce qui concerne la stabilité et la précision d’une tension.

Elle dépend pricipalement de la technologie de régulation employée.

Cette section sera détaillée bientot :jap:

Notez toutefois que d’avoir ses tensions qui varient lors de l’utilisation de son pc n’est pas forcément le signe que l’alimentation est défectueuse, il existe en effet une norme autorisant les variations de tension de + ou - 5%.

Section 4: Les harmoniques et le PFC

Avant d’entamer l’explication des harmoniques proprement dit, je vais tout d’abord revenir brièvement sur le courant du secteur utilisé en France (c’est valable pour l’europe).

Le courant électrique délivré par EDF présente les caractéristiques suivantes:

Tension 230V en monophasé: (c’est l’installation domestique de tout le monde ou presque.)

La tension du secteur entre la phase et le neutre est ici de 230V, la fréquence du courant est de 50HZ. La forme du courant (que l’on peut visionner avec un oscilloscope, par exemple) se rapproche d’une sinusoide parfaite (un cercle développé dans le temps.)

Je ne parle pas ici du triphasé, car il n’aporterait rien pour la suite. De toute façon, sachez que même dans les entreprises les pc sont dans 95% des cas branchés entre la phase et le neutre.

Pour la suite, la fréquence de 50Hz est importante, puisqu’il est l’harmonique fondamental, aussi appellé harmonique de rang 1.

Etant le fait que la partie sur le découpage n’est pas encore réalisé et que le phénomène des harmoniques est un poil complexe, je simplifie ici les choses, pour la compréhension, notez que je vais réalisé des schémas et autres graphique pour aider à la compréhension de ce sujet délicat. :jap:

Les harmoniques se produisent à cause du découpage, le système de découpage travaillant à haute fréquence (plusieurs dizaines de Kilo Hertz), la forme de sinusoïde en entrée est alterée.
Le principal problème du découpage, c’est donc qu’il déforme la sinusoïde et qu’il génère ce que l’on appelle des harmoniques, qui ne sont rien d’autres que des parasites, d’une fréquence multiple de celles du fondamental (50Hz dans notre cas).
Dans le cas des alimentations de pc, les harmoniques générées sont de multiples impairs.

Les harmoniques ont des “rangs”, correspondant au multiple du fondamental, exemple: l’harmonique de rang 1 est le fondamental (50Hz en France), l’harmonique de rang 3 vaut 3 fois la fréquence du fondamentale (150Hz.)

Pourquoi parler des harmoniques, hé bien parce qu’il posent un problème au niveau du réseau electrique: ces “parasites” génerés sur le réseau peuvent causer dans le pire des cas, une surchauffe des cables!

Eh oui, puisque les harmoniques portent sur le courant, ils ont donc une intensité, qui peut etre (relativement) élevée, surtout pour l’harmonique de rang3.

Mais alors, comment faire, puisque les alimentations de pc sont a découpage?

Je vous rassure, il existe une solution:

Certaines alimentations intègrent des filtres pour limiter la formation des harmoniques sur le réseau.

Toutefois, attention aux piège marketing!

Sachez que les alimentations vendues en Europe doivent embarquer un tel module de correction est obligatoire, car en Europe une norme limite les émissions d’harmoniques pour les appareils de plus de 75Watts.
Du coup, un constructeur annonçant que son alimentation est équipé d’un module PFC (Power Factor Correction = Correction du facteur de puissance, en Français. - J’expliquerai plus tard ce qu’est le facteur de puissance plus tard - ) se moque un peu du monde, puisque c’est obligatoire! :paf:

Sachez tout de même qu’il existe 2 types de système PFC:

Le Passive PFC

Par passif, on entend sans composants électroniques actifs, le module PFC Passif est constitué au mlinimum d’une grosse bobine (fil enroulé autour d’un noyau ferro-magnétique). Le fonctionnement est simple: Le courant, en passant dans le fil va créer un champ magnétique, ce champ magnétique va s’opposer a la variation brutale du courant (et donc a la création d’un harmonique important).
Ce système est simple a concevoir, il peut en outre recevoir en plus un condensateur pour mieux filtrer les parasites. Toutefois le Passive PFC comporte quelques limitations, plutot génantes:

De part l’utilisation d’une bobine, on limite la réduction des harmoniques a une plage réduite (en effet, la bobine n’a qu’une plage d’action réduite.) Généralement un tel système est calibré pour réduire l’harmonique de rang 3, le plus présent. En outre, ce système est conçu généralement pour une charge "classique " de l’alim, ce qui fait que son éfficacité peut etre réduite lorsque l’on tire beaucoup sur l’alim. (mais ce module PFC est suffisant pour rester dans la norme européenne en matière d’émission d’harmoniques.) En outre, un autre soucis peut survenir, beaucoup plus surprenant celui-la: Un système Passive PFC, peut lorsque l’alim est très sollicité, généré un bruit, similaire a un crépitement, tout à fait audible! :ouch: En effet, la bobine étant réalisée avec des fils conducteurs noyés dans un vernis, si cet enroulement est mal réalisé (c’est assez souvent le cas), les phénomènes electrodynamiques font bouger les conducteurs de manière à produire un bruit audible! Sachez cependant que ceci ne présente aucun risque pour la vie de l’alimentation.

L’active PFC

Le PFC actif lui utilise des composants dits "actifs" (doù son nom :smiley: ), transistors notamment.

Ce circuit est plus complexe et plus efficace que le PFC passif, il s’agit d’un petit module intercalé entre le réseau électrique et l’entrée effective de l’alimentation, il dispose d’une logique interne (sous forme d’un micro controleur) qui lui permet d’analyse et de corriger, si besoin, en permanace l’allure du courant du réseau, par rapport à la tension.

Ce module est interressant à plus d’un titre: Il est capable de s’adapter à presque toutes les situations: Il rend possible la suppressions du switch de sélection de la tension / fréquence de l’alimentation. En fait, c’est un peu comme s’il isolait l’alimentation du réseau électrique.

Il existe la encore quantités de montages possible pour réaliser un module PFC actif, mais de manière générale, il se compose de: (pour ma description, j’ai pris un module PFC de type “BOOST”, la plus répandue dans les alimentations de PC)

  • 1 micro contrôleur
  • 1 transistor de type MOSFET qui sert simplement d’interrupteur
  • 1 condesateur permettant de stocker de l’énrergie, situé en sortie du module PFC
  • 1 Inductance (bobine) permettant de lisser le courant d’entrée

Le transistor MOSFET travaille ici à haute fréquence, pour éviter d’avoir un transistor de 60cm de haut et de 10 Kg :ane: mais aussi pour permettre une vitesse de réaction très élevée et ainsi rendre la correction la plus fine possible.

Dans un montage de ce type, le transistor agit sur la charge de l’inductance. La libération de cette charge permet d’influer sur l’allure du courant d’entrée, avec un tel modul, on peut donc retrouver un courant d’entrée très “propre”, duquel les harmoniques seront fortement diminués (ça tombe bien, puisque c’est le but d’un module PFC, de réduire les harmoniques :stuck_out_tongue: )

Les avantages d’un module PFC sont donc importants: il évite la formation de parasites sur le réseau électrique, il réduit l’intensité consommée, ce qui sollicite moins l’installation électrique, et permet une économie à ceux (des entreprises, cela dépen en outre du contrat passé avec EDF) payant la puissance apparente, calculée en VA.(Volts - Ampères), en outre vu que module analyse la tension et le courant en permanance il permet un meilleur fonctionnement de l’alimentation lors de legère variations de tensions et de micro coupure (il apporte, en plus avec son condensteur, une réserve d’énergie supplémentaire.)

Il a également des inconvénients: c’est un module actif, il fait donc baisser le rendement global de l’alimentation de quelques % (entre 1 et 3% globalement). En outre, on augmente théoriquement le risque de panne puisque l’on a des composant en plus.

Le Pfc actif est doonc préferable au passif de fait de sa correction beaucoup plus efficace que ce dernier.

La section sera améliorée prochainement avec des photos, graphiques et autres schémas :jap:

Section 5: La notion de rendement

Le rendement c’est le rapport entre la puissance fournie par l’alim (la puissance réelle) et la puissance absorbée (consomée) sur le secteur.

On calcule le rendement ainsi:

(lettre grecque néta) n = Pu / Pa

n est forcément inférieur à 1: Si il pouvaite tre supérieur, cela voudrait dire que l’alimentation produirait plus d’electricité qu’elle n’en consomme! :ane:

Pu, s’exprime en Watts c’est la puissance utile (La puissance réelle que produite l’alim)

Pa, s’exprime lui aussi en Watts, c’est la puissance absorbée (cosommée par l’alim)

Le rendement peut se calculer en charge, comme à vide, lorsque le constructeur le donne il s’agit bien souvent d’une charge typique (comprise généralement entre 70 et 80% de la puissance réelle maximale.)

La puissance consommée par l’alim dépend bien entendu de la puissance nécessité par votre pc à l’instant t :wink:

Ce qui veut dire que si votre pc à besoin de 200 watts, que votre alim peut en produire 400, votre pc consommera 200watts + les pertes (puisque le rendement est toujours inférieur à 1, il y a forcément des pertes, qui se traduisent par de la chaleur, émise par l’alim d’ailleurs.)

Cette section sera complétée / retravaillée. :jap:

Section 6: Petit lexique

Intensité: Courant passant dans les conducteurs à l’instant t. Se note I. Unité: L’ampère (A)

Puissance: En courant continu, produit de la tension par le courant. Se note P. Unité: Le Watt (W) En continu: P = U*I

Rendement: Rapport de la Puissance Utile sur la Puissance Absobée (n = Pu / Pa) Se note: (lettre grecque néta) Unité: aucune, car on divise des watts par des watts. Est forcément inférieur à 1

Tension: Se mesure entre 2 points d’un circuit, différence de potentiel électrique entre les 2 points de mesure. Se note U. Unité: Le volt (V)

Cette section sera complétée / retravaillée. :jap:

Section 7: Quelques points divers

Section à venir :jap:

Section 8: Plus d’infos sur les composants utilisés

La diode

Il s’agit d’un semi-conducteur à deux pattes qui peut conduire le courant dans un seul sens.

Il existe plusieurs type de diodes:

La diode classique: provoque une chute de tension de 0.7V (c’est a peu de choses près la tension de seuil nécessaire pour que cette diode devienne conductrice.) Conduisent le courant dans le sens anode vers cathode. Ces diodes sont relativement lentes: elles ne peuvent pas etre utilisé si le courant s’inverse rapidement (c’est le cas lorsque l’on fait du découpage)

La diode dite “Diode Schottky”: C’est une diode de puissance, très rapide au niveau de la commutation, sa chute de tension est de 0.3V à 0.5V. Dans une alim à découpage, elles sont généralement regroupées par deux, et se nomme alors: “barrière Scottky”.

Le transistor

Le transistor est lui aussi un semi-conducteur, il ne laisse passer le courant que dans un sens. C’est un composant à trois pate jouant le role d’un interrupteur commandé. Il en existe de nombreux types, adapté a de nombreux usages.

Dans une alimentations, on peut en rencontrer 2:

Le transistor bipolaire: C’est un transistor classique que l’on pilote en ouverture / fermeture dans une alimentation a découpage.

Le transistor MOSFET: Offre un meilleure rendement que le transistor bipolaire, il permet aussi de travailler plus haut en fréquence. Par contre il est plus couteux et son pilotage est plus complexe que celui du transistor bipolaire.

La section sera complétée. :jap:

Section 9: Quelques conseils pour choisir votre alim

Tout d’abord un lien vers l’excellent guide d’achat des alimentations

Liens vers un excellent article sur les alims, très complet, voir complexe (en deux parties):

http://www.presence-pc.com/tests/Fonctionn…ere-partie-389/
http://www.presence-pc.com/tests/Fonctionn…eme-partie-392/

Cette section sera détaillée bientot :jap:

Post de réserve au cas ou :ane:

Post de réserve au cas ou :ane:

Post de réserve au cas ou :ane:

je suis gentil je reserve pour toi :paf:
tu t’attaque a du gros, comme toujours :jap:

tu me dis si je dois effazcer le message :ane:

Pas de soucis, j’avais finis la réserve. :slight_smile: :ane:

Ce topic est donc destiné a détailler le fonctionnement de nos alims a découpage, je parlerai ici de la technologie embarquée, les différences notables entres telles et telles techno.

Les sections vont se compléter rapidement. :jap:

Bien :smiley: . Sa va bien conseiller les gens sa en tout cas… N’oublie pas de parler du +12v en particulier :wink: (Carte graphique :p)

C’est prévu ainsi que les doubles / triples / ou plus rails 12V :wink:

:jap:

c’est vraiment utile le triple rail 12v franchement?? :confused:

Pas vraiment. Même le double n’est pas vraiment utile, j’expliquerai cela très prochainement. :jap: :wink:

ah ben merci :smiley: j’ai hate de le lire, donc c’est encore du marketing :paf:

Section 1 mise à jour :jap: