Google signe un deal avec la Finlande pour s'approvisionner en énergie éolienne

15 septembre 2018 à 16h33
7
Eolienne

Cet achat servira entre autres à alimenter un datacenter situé dans le pays.

Google poursuit son engagement dans l'électricité propre pour alimenter le réseau ainsi qu'une partie de ses installations en énergie renouvelable.

Google investit en Finlande

La firme de Moutain View a négocié un contrat PAA longue durée avec trois acteurs du secteur - parmi eux le français Neoen, exploitant majoritaire - pour acheter la totalité de l'électricité que produira une ferme de trois parcs éoliens à Hedet (dans l'ouest de la Finlande), dont la construction est prévue fin 2018. La capacité combinée est estimée à 190 mégawatts pour un tarif jugé très compétitif par rapport aux fournisseurs classiques, sans aide gouvernementale.

L'entreprise californienne dispose de plusieurs datacenters à travers le monde, dont un à Hamina, dans une ancienne fabrique de papier située près de la mer baltique. Lancée en 2011, l'infrastructure informatique bénéficie de conditions favorables telles que des températures idéales et un refroidissement à eau. Les serveurs qui s'y trouvent demeurent gourmands en électricité et nécessitent beaucoup de ressources ; des efforts d'optimisation ont toutefois été réalisés pour rendre ces machines moins énergivores en optimisant leur fonctionnement grâce à l'intelligence artificielle.

« Green addict » ?

À noter qu'après avoir atteint la neutralité carbone en 2007 et les « 100 % d'alimentation » en électricité renouvelables en 2017, Google continue d'investir à grande échelle dans ce domaine, notamment en Europe où il multiplie les contrats éoliens et solaires (14 contrats au total pour 900 mégawatts).

La construction de ces nouveaux sites de production est une aubaine pour le géant qui souhaite compenser au mieux ses dépenses énergétiques, même si ses architectures physiques ne tournent pas complètement à l'énergie verte.

Bérenger Lieber

Rédacteur fan de tech et jeux vidéo. Photographe enthousiaste, passionné par le Japon et les voyages.

Lire d'autres articles

Rédacteur fan de tech et jeux vidéo. Photographe enthousiaste, passionné par le Japon et les voyages.

Lire d'autres articles
Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ? Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
google-news

A découvrir en vidéo

Rejoignez la communauté Clubic S'inscrire

Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.

S'inscrire

Commentaires (7)

Rambo_z_a_Clown
Que du vent tout ça !
manu0086
Ce mot est entré dans le langage courant depuis longtemps, il est dans tous les dictionnaires officiels.<br /> Une langue qui n’évolue pas est une langue morte.<br /> Ton français n’est pas celui d’il y a 100 ans… et ne sera pas celui de demain. Ouf
Al_Jardine
Qui « évolue » … comme un cancer… d’abord une petite tumeur cachée dans un coin de l’organisme… et à terme des métastases un peu partout… dont la prolifération finit par tuer le patient…? Contrairement à ce que vous écrivez, c’est justement ce genre « d’évolution » qui fera très vite du Français une langue morte…!
Al_Jardine
And oh… by the bye… We in America… *strike* a deal… (~parvenir à un accord ?) and we *sign*… a contract… Fancy that!<br /> Clubic: html tags such as &lt;b› don’t work any more… What’s up with that?
Phoenamandre
La disparition du français me paraît tellement dérisoire par rapport au sujet (l'écologie de façon générale) dont traite l’article que j’ai bien envie de dire, si on me permet cette traduction littérale de la langue dont on parle, que je n’en donne pas une crotte.
Voir tous les messages sur le forum
Haut de page

Sur le même sujet