Hitachi a hier annoncé son entrée imminente sur le marché florissant du SSD. Au-delà d'un nouveau produit, cette annonce témoigne de la démocratisation du SSD, jusque chez les fabricants historiques de disques durs. Il revendique d'ailleurs le titre de « premier fabricant de disque dur à proposer des SSD adaptés au monde de l'entreprise ».
La nouvelle famille « SSD400S », première représentante de la gamme « Ultrastar », déclinée en capacité de 100, 200 ou 400 Go, promet pour ce faire une endurance de 9, 18 ou 35 pétaoctets (milliers de téraoctets), soit 90 000 réécritures complètes. Cela représente 19,2 To par jour pendant cinq ans pour le modèle de 400 Go, ce qui est d'ailleurs la durée de leur garantie.
L'« Ultrastar SSD400S » est le fruit de la collaboration entre Hitachi et Intel. Il abrite le contrôleur et les puces de mémoire NAND flash de ce dernier, fabriquées à 34 nm en SLC (un seul bit par cellule). Il est décliné au format 2,5 pouces avec une interface SAS (Serial Attached SCSI) à 6 Gb/s, pour des taux de transferts de 535 Mo/s en lecture et de jusqu'à 500 Mo/s en écriture, ou au format 3,5 pouces avec une interface Fibre Channel (FC) à 4 Gb/s, pour 390 Mo/s en lecture et jusqu'à 340 Mo/s en écriture. Il délivre en outre jusqu'à 46 000 IOPS (opérations par seconde) en lecture et 13 000 en écriture.
Hitachi échantillonne encore l'« Ultrastar SSD400S », qui entrera en production de masse courant 2011. Aucun prix n'a encore été communiqué, mais ils seront destinés à des usages exceptionnels, pour des tarifs qui seront vraisemblablement à la hauteur.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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