Toshiba a annoncé hier un disque dur s'autodétruisant lorsqu'il est connecté à une machine inconnue. Si les disques durs à chiffrement matériel sont désormais monnaie courante en entreprise, ce serait le premier au monde muni d'une telle aptitude.
Un processus d'authentification entre le disque dur et son hôte intervient pour ce faire au démarrage. Si celle-ci échoue, le disque dur peut refuser l'accès aux données ou bien les rendre définitivement illisibles. Toshiba promet effectivement une « invalidation sécurisée » des données en supprimant purement et simplement la clé de chiffrement, ce qui bloque définitivement tout déchiffrement.
L'administrateur peut délimiter toute ou partie du disque dur et déterminer dans quels scénarios supprimer les données : à la demande, à l'extraction du disque dur ou au démarrage dans une machine non déclarée.
Il a ainsi vocation a intégrer des ordinateurs, des photocopieurs ou des imprimantes stockant des données sensibles et susceptibles d'être perdus ou volés, dans le cadre gouvernemental, financier ou médical par exemple.
La famille « Toshiba MKxx61GSYG » adopte le format 2,5 pouces, la connectique Serial ATA à 3 Gbps, fonctionne à 7200 tours/min, abrite 16 Mo de mémoire cache et une puce de chiffrement matériel AES 256 bits. Elle est déclinée en capacité de 160, 250, 320, 500 et 640 Go, pour des tarifs et des dates de commercialisation non communiqués.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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