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L'entreprise commune chargée de la gestion de la phase de développement du programme européen de radionavigation par satellite GALILEO est opérationnelle depuis le 1er juillet 2003. Bruxelles a donc choisi de proposer "sans attendre" les structures qui géreront le programme pendant ses phases de déploiement, de l'année 2006 à 2008, et d'exploitation, à partir de 2008.
D'après la Commission européenne, une Autorité de surveillance devrait "concéder le déploiement et l'exploitation du système GALILEO à un consortium privé ", choisi après un appel d'offres. De son côté, un Centre pour la sécurité et la sûreté devrait "assurer l'interface entre les autorités politiques et le concessionnaire en cas de crise."
L'Autorité de surveillance serait placée sous la tutelle de l'exécutif européen. Ses principales missions : agir comme autorité concédante à l'égard du futur concessionnaire privé ; gérer les fonds communautaires affectés au programme ; constituer un observatoire technologique ; être
dépositaire "de toutes les fréquences nécessaires au fonctionnement du système."
Le Centre pour la sécurité et la sûreté, placé auprès du Secrétaire général du Conseil, serait constitué d'une "petite équipe permanente, opérationnelle à tout moment."
Ce centre devrait également faciliter "la conclusion d'un accord de coopération avec les Etats-Unis" sur l'interopérabilité entre le GPS (Global Positioning System) américain et GALILEO.
Loyola de PALACIO, membre de la Commission Européenne, Vice-présidente en charge des relations avec le Parlement européen, des transports et de l'énergie, a déclaré jeudi : "Cette proposition de Bruxelles, très attendue par les Etats membres de l'UE et les industriels, est fondamentale parce qu'elle fixe le cadre juridique et institutionnel de gestion du programme GALILEO à partir de 2006. J'encourage donc le Conseil et le Parlement européens à l'examiner promptement."
D'après la Commission européenne, une Autorité de surveillance devrait "concéder le déploiement et l'exploitation du système GALILEO à un consortium privé ", choisi après un appel d'offres. De son côté, un Centre pour la sécurité et la sûreté devrait "assurer l'interface entre les autorités politiques et le concessionnaire en cas de crise."
L'Autorité de surveillance serait placée sous la tutelle de l'exécutif européen. Ses principales missions : agir comme autorité concédante à l'égard du futur concessionnaire privé ; gérer les fonds communautaires affectés au programme ; constituer un observatoire technologique ; être
dépositaire "de toutes les fréquences nécessaires au fonctionnement du système."
Le Centre pour la sécurité et la sûreté, placé auprès du Secrétaire général du Conseil, serait constitué d'une "petite équipe permanente, opérationnelle à tout moment."
Ce centre devrait également faciliter "la conclusion d'un accord de coopération avec les Etats-Unis" sur l'interopérabilité entre le GPS (Global Positioning System) américain et GALILEO.
Loyola de PALACIO, membre de la Commission Européenne, Vice-présidente en charge des relations avec le Parlement européen, des transports et de l'énergie, a déclaré jeudi : "Cette proposition de Bruxelles, très attendue par les Etats membres de l'UE et les industriels, est fondamentale parce qu'elle fixe le cadre juridique et institutionnel de gestion du programme GALILEO à partir de 2006. J'encourage donc le Conseil et le Parlement européens à l'examiner promptement."
