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Désormais, la Suisse propose aux personnes "souhaitant signaler l'existence de sites Internet suspects" un point de contact central : le SCOCI - Service national de coordination de la lutte contre la criminalité sur Internet.
Les activités de recherche, de suivi et d'analyse du Service ont officiellement débuté le 1er janvier 2003, a signalé lundi à la presse Philipp KRONIG, membre de la police fédérale suisse.
Créé sur l'initiative du Département fédéral de justice et police (DFJP) et de la Conférence des chefs des départements cantonaux de justice et police (CCDJP), le SCOCI fait partie de l'Office fédéral de la police (fedpol.ch).
Ce service est chargé d'effectuer des recherches visant à "déceler les infractions commises via Internet", de coordonner les procédures en cours, et d'analyser l'évolution de la cybercriminalité en Suisse (statistiques et tendances).
Les activités du Service de coordination sont fondées "sur un arrangement administratif conclu entre la Confédération et les cantons".
"Vingt-quatre cantons ont, pour l'heure, accepté de soutenir financièrement la cellule", a précisé Philipp KRONIG, à l'exception notable de Zurich, le plus grand canton suisse.
Doté d'un budget annuel de 1,3 million de francs suisses, soit environ 0,88 million d'euros, le SCOCI dispose d'un effectif réduit de moins de 10 personnes.
En août dernier, la police fédérale suisse a lancé une vaste opération de lutte contre la pédophilie sur Internet. Le SCOCI va poursuivre les investigations.
Par ailleurs, le Service transmettra les dossiers 'cybercrime' aux autorités "de poursuite pénale" compétentes en Suisse et à l'étranger.
Les activités de recherche, de suivi et d'analyse du Service ont officiellement débuté le 1er janvier 2003, a signalé lundi à la presse Philipp KRONIG, membre de la police fédérale suisse.
Créé sur l'initiative du Département fédéral de justice et police (DFJP) et de la Conférence des chefs des départements cantonaux de justice et police (CCDJP), le SCOCI fait partie de l'Office fédéral de la police (fedpol.ch).
Ce service est chargé d'effectuer des recherches visant à "déceler les infractions commises via Internet", de coordonner les procédures en cours, et d'analyser l'évolution de la cybercriminalité en Suisse (statistiques et tendances).
Les activités du Service de coordination sont fondées "sur un arrangement administratif conclu entre la Confédération et les cantons".
"Vingt-quatre cantons ont, pour l'heure, accepté de soutenir financièrement la cellule", a précisé Philipp KRONIG, à l'exception notable de Zurich, le plus grand canton suisse.
Doté d'un budget annuel de 1,3 million de francs suisses, soit environ 0,88 million d'euros, le SCOCI dispose d'un effectif réduit de moins de 10 personnes.
En août dernier, la police fédérale suisse a lancé une vaste opération de lutte contre la pédophilie sur Internet. Le SCOCI va poursuivre les investigations.
Par ailleurs, le Service transmettra les dossiers 'cybercrime' aux autorités "de poursuite pénale" compétentes en Suisse et à l'étranger.