Suite à l'annonce de son offre FTTH à 26 euros/mois, Bouygues Telecom a comme prévu dévoilé cette après-midi un décodeur Android TV, répondant pour l'heure au nom de code « Miami ».
Ce n'est évidemment pas un hasard si Bouygues Telecom a tenu sa conférence de presse le lendemain du discours inaugural du Google I/O 2014. Comme la liste des partenaires le présageait, Bouygues Telecom a dévoilé un décodeur reposant sur la plateforme Android TV.
Le boîtier mesure 15 x 15 cm
Le premier vrai décodeur Android TV
Ce nouveau décodeur est le premier et le seul sur lequel cohabitent la télévision en TNT, la télévision en IPTV et toutes sortes de services OTT (replay, VOD, services en lignes). Contrairement au décodeur TV SFR avec Google Play, du moins à l'heure de la présentation, le décodeur Android TV de Bouygues Telecom permet effectivement d'accéder au même bouquet de 300 chaînes et aux mêmes services que les décodeurs existants. Il pourra ainsi remplacer ces décodeurs de précédente génération, et pas seulement les compléter.
Tout comme celui de SFR en revanche, ce futur décodeur Miami s'ouvre au nouveau mode de consommation des médias, dans lequel télévision en direct, télévision de rattrapage, vidéo à la demande et vidéos personnelles cohabitent, mais jusqu'à présent sur des écrans différents. « La richesse et la qualité des contenus s'est beaucoup améliorée sur Internet, » constate le PDG de Bouygues Telecom, Olivier Roussat.
Avec ce nouveau décodeur toutes les sources convergeront ainsi vers le téléviseur, au travers d'« une interface simple et fluide ». Contenus linéaires (direct, programme TV) et délinéarisés (rattrapage, VOD) se côtoieront donc, dans le moteur de recherche unifié et dans les suggestions, même si le direct reste central puisqu'il constitue la page d'accueil et qu'il bénéficie d'une touche d'accès direct.
L'écran d'accueil et le carrousel en surimpression
La popularité d'Android au service des utilisateurs mais aussi de l'opérateur
Android TV répond aussi à une problématique de coût de revient, tant sur le plan matériel que logiciel, ce qui est indispensable pour que Bouygues Telecom puisse établir de nouveaux tarifs référents. Utilisé par des millions d'appareils et des millions de développeurs, l'environnement de Google permet effectivement des développements très rapides et donc très économiques.
Le décodeur proprement dit, fabriqué par le taïwanais Arcadyan, repose ainsi sur un processeur quadricœur Marvell semblable à celui du Chromecast de Google. Il embarque 2 Go de mémoire vive, 16 Go de mémoire interne, et il dispose d'une sortie HDMI (mais pas d'une entrée), d'une entrée TNT, d'un port Ethernet, de connectivités sans fil Wi-Fi N et Bluetooth (pour la télécommande, mais aussi pour tout type d'accessoires compatibles Android), d'un port USB (disque dur externe, clavier...) et d'un logement SD.
Il repose donc sur la plateforme Android TV, avec une interface maison et un accès au Google Play Store, qui permet d'installer toutes sortes d'applications adaptées aux grands écrans, à commencer par Plex ou XBMC pour lire ses vidéos personnelles.
L'interface fait la part belle au visuel, peut-être même un peu trop
Le décodeur Miami ne sera lancé qu'au mois d'octobre 2014, sous un nom encore indéterminé. Il sera proposé dans le cadre d'offres à moins de 30 euros/mois, et peut-être même sans surcoût par rapport aux offres ADSL à 20 euros/mois ou FTTH à 26 euros/mois, Bouygues Telecom indique ne pas l'avoir encore déterminé.
Rappelons pour conclure qu'on s'attend à ce que SFR lance lui aussi un décodeur Android TV destiné à remplacer son décodeur Evolution.
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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