ASRock a récemment annoncé en Europe un lot de cartes mères avec lequel il inaugure le chipset AMD A55. D'autres fabricants ont prévu de suivre, à commencer par Gigabyte qui a déjà lancé cinq déclinaisons du nouveau venu.
L'« AMD A55 » est comme son nom l'indique une variante économique de l'A75, le premier chipset prenant en charge l'architecture Llano des APU A-Series à socket FM1. Il ne s'en distingue qu'en étant privé de Serial ATA à 6 Gbps et d'USB 3.0, se contentant de la norme à 3 Gbps et du 2.0, mais est par ailleurs strictement identique.
ASRock a donc annoncé trois cartes mères, une au format microATX, deux au format ATX :
L'« A55M-HVS » premier prix au format microATX arbore 1 emplacement PCI-Express x16, 2 emplacements DDR3, 6 ports SATA 3 Gbps, 1 sortie HDMI et des sorties analogiques 5.1.
L'« A55 iCafe » passe au format ATX et se distingue seulement par la présence de 4 emplacements DDR3 et par le remplacement de la sortie HDMI par une sortie DVI.
L'« A55 Pro3 » arbore enfin 2 emplacements PCI-Express x16 et contourne les restrictions du chipset en confiant à des puces tierces la gestion de 2 ports SATA 6 Gbps et de 2 ports USB 3.0.
Gigabyte propose quant à lui deux cartes mères au format ATX et trois au format microATX :
Les deux modèles ATX se distinguent par la présence d'1 ou 2 emplacements PCI-Express x16 (le second câble en x4), par 2 ou 4 emplacements DDR3 et par le contrôleur audio offrant ou non une sortie audio optique.
Même schéma pour les modèles microATX avec 1 ou 2 PCIe x16, 2 ou 4 DDR3, 0 ou 1 sortie optique, avec un panneau arrière plus ou moins fourni et un PCB plus ou moins large.
Aucune date ni aucun tarif n'ont pour l'heure été annoncés mais on peut s'attendre à des tarifs compris entre 50 et 75 euros, de quoi concevoir des ordinateurs peu couteux pour la bureautique.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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