Pensée pour les processeurs Core de troisième génération, et bâtie autour du chipset Z77 d'Intel, la Maximus V Extreme adopte logiquement un Socket LGA-1155 et propose quatre emplacements mémoire DDR3 2800+. L'étage d'alimentation comporte 12 phases et Asus utilise ici ses composants Extreme Engine Digit+ II. Parmi les fonctionnalités de cette carte mère, notons la présence de cinq connecteurs PCI-Express 16x avec prise en charge du SLI, du 3-Way SLI mais aussi du Quad-SLI et du CrossFire notamment. En SLI ou CrossFire la carte opère en 8x/8x, contre 8x/16x/8x pour le 3-Way SLI/CrossFireX et 8x/16x/8x/8x pour le QuadSLI/CrossFireX. La carte est bien entendu compatible PCI-Express 3.0 et l'on retrouve un connecteur PCI-Express 4x. Pour parvenir à proposer autant de lignes PCI-Express, Asus a sans surprise recours à un switch PLX.
Comme sur ses dernières Maximus, Asus propose la technologie SubZero Sense qui consiste en des points de lecture pour les relevés de température alors que l'OC Key est de la partie et permet d'incruster sur votre affichage les réglages, tensions et autres fréquences de fonctionnement avec la possibilité d'agir sur ces valeurs en direct. Le ThunderBolt d'Intel est de la partie sur cette carte mère très haut de gamme ainsi qu'un module mPCIe Combo qui regroupe circuit Bluetooth 4.0 et adaptateur Wi-Fi double bande. L'originalité étant que ce dernier est interfacé en PCI-Express et non en USB pour des performances que l'on imagine supérieures alors qu'il embarque un port mSATA qui permettra l'installation d'un SSD compatible avec le Smart Response d'Intel. Asus propose également sur cette carte la technologie Virtu MVP et l'on retrouve six ports Serial-ATA 6 Gb/s, deux ports Serial-ATA 3 Gb/s et un total de 8 ports USB 3.0.
Disponible début août, la carte est attendue au prix public conseillé de 392 euros TTC.
Passionné d'informatique depuis mon premier Amstrad 3086 XT et son processeur à 8 MHz, j'officie sur Clubic.com depuis ses presque débuts. Si je n'ai rien oublié d'Eternam, de MS-DOS 3.30 et de l'ineffable Aigle d'Or sur TO7, je reste fasciné par les évolutions constantes en matière de high-tech. Bercé par le hardware pur et dur, gourou ès carte graphique et CPU, je n'en garde pas moins un intérêt non feint pour les produits finis, fussent-ils logiciels. Rédacteur en chef pour la partie magazine de Clubic, je fais régner la terreur au sein de la rédaction ce qui m'a valu quelques surnoms sympathiques comme Judge Dredd ou Palpatine (les bons jours). Mon environnement de travail principal reste Windows même si je lorgne souvent du côté de Mac OS X.
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