Les cyberattaques coûtent en moyenne 52% de plus aux entreprises par rapport à 2017

Alexandre Boero
Chargé de l'actualité de Clubic
17 janvier 2019 à 10h21
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cyberattaque

Un nouveau rapport mondial fait état d'un nombre d'entreprises toujours plus grand ciblées par des cyberattaques et d'un coût de plus en plus élevé, qui cause la faillite de nombreuses sociétés.

L'agence Radware, spécialisée dans les questions de cybersécurité, vient de publier son rapport mondial sur la sécurité des réseaux et des applications pour l'année 2018/2019. Le document, relayé par le site HelNetSecurity, fait état d'un nombre croissant d'attaques et d'un coût toujours plus élevé. Les attaques motivées par le gain financier demeurent majoritaires.

Des cyberattaques qui nuisent tant aux finances qu'à l'image des entreprises

Entre 2017 et 2018, le coût moyen d'une cyberattaque a augmenté de 52 % pour atteindre 1,1 million de dollars par attaque. Parmi les entreprises touchées, 54% indiquent que le principal impact d'une cyberattaque résulte en une perte opérationnelle et une diminution de la productivité. L'image d'une firme touchée est, elle, sérieusement écornée pour 43% des sociétés. 45% des entreprises reconnaissent aussi que les attaques sont menées pour perturber leurs services. Enfin, plus étonnant, « seules » 35 % des entreprises sont ciblées avec comme objectif le vol de données.

Signe alarmant, 93% des entreprises ou organisations ont déclaré à Radware avoir subi une attaque en 2018, ce qui signifie qu'une minorité parvient encore à échapper aux cyberattaques. 21%, enfin, affirment devoir affronter des attaques quotidiennes, alors qu'elles n'étaient que 13% en 2017.



Des attaques de plus en plus efficaces

Il y a donc de plus en plus d'attaques, qui touchent de plus en plus d'entreprises. Ces attaques sont par ailleurs de plus en plus efficaces : 78% des répondants victimes d'une cyberattaque ont subi une dégradation de leur service voire une panne totale, contre 68% l'an dernier.

Pourtant, la protection contre les cybermenaces ne semble pas être une priorité absolue pour beaucoup de sociétés, si l'on en croit le rapport. 34% des sondés n'auraient encore pas mis en place de plan d'intervention d'urgence en la matière. Il serait temps de s'y mettre.



Alexandre Boero

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Journaliste, chargé de l'actualité de CLUBIC. Reporter, vidéaste, animateur et même imitateur-chanteur, j'ai écrit mon premier article en 6ème. J'ai fait de cette vocation mon métier (diplômé de l'EJC...

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Journaliste, chargé de l'actualité de CLUBIC. Reporter, vidéaste, animateur et même imitateur-chanteur, j'ai écrit mon premier article en 6ème. J'ai fait de cette vocation mon métier (diplômé de l'EJCAM), pour écrire, interroger, filmer, monter et produire au quotidien. Des atomes crochus avec la Tech, certes, mais aussi avec l'univers des médias, du sport et du voyage. Outre le journalisme, la prod' vidéo et l'animation, je possède une chaîne YouTube (à mon nom) qui devrait piquer votre curiosité si vous aimez les belles balades à travers le monde, les nouvelles technologies et Koh-Lanta :)

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Commentaires (2)

lightness
Effectivement il faut passer par la virtualisation doublé d’un vpn et éviter d’utiliser les services Google et yahoo. mais là encore dès qu’une solution vpn est en place il faut passer son temps à répondre à des recaptcha. le seul problème c’est de savoir que les grandes entreprises qui luttent contre la cybercriminalité sont celles même qui les emploi pour déceler et créer de nouvelles menaces en tout genre afin que ce commerce ne s’arrête. Après les chevaux de Troie ce sont les ouroboros qui nous menacent désormais et là pour endiguer ce problème le numérique ne suffira pas.
CypElf
Je ne suis pas d’accord. Ces écoles n’emploient pas pour créer de malwares, même si des personnes mal intentionnées, avec leurs connaissances, peuvent très bien contribuer à en créer, c’est loin d’être leur préoccupation.<br /> Des dizaines de nouveaux malwares sont découverts et répertoriés chaque jour, et il y en a bien assez pour que ce domaine de travail reste très longtemps lucratif
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