Rapport : les Etats-Unis indiquent être la cible de cyberattaques principalement de Chine

11 février 2013 à 15h42
0
Un rapport du National Intelligence Estimate fait état de nombreuses cyberattaques à l'encontre des Etats-Unis. Le document mentionne, une fois encore, la Chine comme étant particulièrement offensive à l'égard des installations américaines.

00FA000001682644-photo-le-drapeau-des-etats-unis.jpg
Les services américains chargés de la cybersécurité identifient la Chine comme étant le pays le plus agressif à l'encontre des réseaux d'entreprises ou d'administrations publiques. L'assertion n'est pas nouvelle et est régulièrement évoquée par les Etats-Unis en matière de cyberattaques.

Toutefois, selon le rapport du National Intelligence Estimate, que le Washington Post évoque ce lundi, depuis 5 ans, des entreprises versées dans la finance, l'IT, l'énergie, l'aérospatiale ou l'automobile ont été particulièrement ciblées par des hackers. Suite à la publication d'une partie des informations obtenues dans ce document, un responsable de l'administration américaine a tenu à préciser que le « cyber-espionnage est désormais tellement répandu qu'il est connu pour être un enjeu national ».

Ainsi plusieurs pays comme la Russie, Israël mais également la France seraient particulièrement actifs sur le terrain de l'observation voire du hacking afin d'obtenir des informations sur une société ou une administration publique. Toutefois, les activités de ces 3 pays seraient bien en deçà de celles de la Chine.

Le rapport est classé secret mais selon la presse américaine, il fourmillerait de détails quant aux méthodes de hackers chinois pour tenter d'obtenir des données d'entreprises américaines. L'objectif étant ensuite de permettre au pays de pouvoir acquérir une certaine avance dans un secteur économique donné. De son côté, la Chine a toujours repoussé ce type d'argumentaire, arguant qu'elle aussi était aux prises avec différents hackers, qu'ils soient étrangers ou provenant de l'intérieur de ses frontières.

Un responsable de la NIE ajoute pour sa part qu'il « est plus difficile pour les entreprises à penser qu'ils n'ont pas été attaqués. La question est, comment réagissent-ils quand on leur demande à ce sujet ? Est-ce dans leur intérêt de travailler avec d'autres entreprises et avec le gouvernement pour alléger le problème ? ». Un point sur lequel l'ensemble des éditeurs de sécurité se rejoignent.

En Europe, la Commission européenne a publié la semaine dernière un projet de loi visant à obliger certaines entreprises à « signaler les incidents de sécurité significatifs touchant leurs services essentiels ». Environ 15 000 sociétés de transport, 8 000 banques, 4 000 sociétés versées dans l'industrie énergétique ainsi que 15 000 hôpitaux à travers l'Europe seraient ainsi directement concernés par la mesure.
Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ? Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
google-news

A découvrir en vidéo

Haut de page