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Témoin du retard de la France dans le domaine de la banque en ligne, la filiale du groupe britannique Prudential a annoncé mardi son retrait du marché français.
Brouillés : Dans un contexte morose, la banque en ligne Egg a annoncé le 13 juillet 2004 sa décision de ne plus exercer d'activité sur le marché français, un retrait qui devrait entraîner la suppression de 450 postes.
Cet échec n'est pas une surprise... Née au début de l'année 2002, après le rachat par Egg plc de Zebank, banque en ligne "à la française", Egg France n'a jamais réellement gagné la confiance du siège britannique.
Bien que Marc LUET, arrivé à la tête de Egg France en janvier 2003, ait tenté de relancer la machine, les erreurs du passé (une campagne de lancement mal digérée par les clients potentiels de la banque, la clôture, sans préavis, de comptes considérés inactifs) ont plombé le service.
Faute de résultats satisfaisants Egg plc a confirmé à partir de l'été 2003 "surveiller attentivement la situation" de sa filiale française.
Première banque en ligne du Royaume-Uni, elle-même filiale à 79% de l'assureur britannique Prudential, Egg plc reproche à Egg France d'avoir largement influencé les pertes enregistrées par le groupe.
A l'heure actuelle, Prudential négocierait la cessation de sa participation globale dans la banque en ligne. Or, les acquéreurs potentiels, dont Royal Bank of Scotland, HSBC et l'américain MBNA, ne souhaitent pas investir dans la branche française, déficitaire.
Au premier trimestre 2004, la perte opérationnelle d'Egg France atteignait 23 millions d'euros.
Le retrait total d'Egg du marché français devrait prendre dix-huit mois et coûter 170 millions d'euros.
A l'inverse de la situation chez ses principaux partenaires européens, les services bancaires accessibles sur Internet ne décollent toujours pas en France. Malgré les échecs d'Egg, de DexiaPlus et de E-banking au niveau national, certaines prestations de services en ligne, en complément d'un réseau bancaire classique, parviennent à surnager : Axa Banque, Banque AGF, etc.
La demande pour un service de banque en ligne efficace en France existe, notamment auprès des internautes trentenaires urbains.
Brouillés : Dans un contexte morose, la banque en ligne Egg a annoncé le 13 juillet 2004 sa décision de ne plus exercer d'activité sur le marché français, un retrait qui devrait entraîner la suppression de 450 postes.
Cet échec n'est pas une surprise... Née au début de l'année 2002, après le rachat par Egg plc de Zebank, banque en ligne "à la française", Egg France n'a jamais réellement gagné la confiance du siège britannique.
Bien que Marc LUET, arrivé à la tête de Egg France en janvier 2003, ait tenté de relancer la machine, les erreurs du passé (une campagne de lancement mal digérée par les clients potentiels de la banque, la clôture, sans préavis, de comptes considérés inactifs) ont plombé le service.
Faute de résultats satisfaisants Egg plc a confirmé à partir de l'été 2003 "surveiller attentivement la situation" de sa filiale française.
Première banque en ligne du Royaume-Uni, elle-même filiale à 79% de l'assureur britannique Prudential, Egg plc reproche à Egg France d'avoir largement influencé les pertes enregistrées par le groupe.
A l'heure actuelle, Prudential négocierait la cessation de sa participation globale dans la banque en ligne. Or, les acquéreurs potentiels, dont Royal Bank of Scotland, HSBC et l'américain MBNA, ne souhaitent pas investir dans la branche française, déficitaire.
Au premier trimestre 2004, la perte opérationnelle d'Egg France atteignait 23 millions d'euros.
Le retrait total d'Egg du marché français devrait prendre dix-huit mois et coûter 170 millions d'euros.
A l'inverse de la situation chez ses principaux partenaires européens, les services bancaires accessibles sur Internet ne décollent toujours pas en France. Malgré les échecs d'Egg, de DexiaPlus et de E-banking au niveau national, certaines prestations de services en ligne, en complément d'un réseau bancaire classique, parviennent à surnager : Axa Banque, Banque AGF, etc.
La demande pour un service de banque en ligne efficace en France existe, notamment auprès des internautes trentenaires urbains.
