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L'Autorité de régulation des télécommunications (ART) a annoncé le 9 mars 2004 la révision des obligations de déploiement de l'UMTS (Universal Mobile Telecommunications System) d'Orange France et de SFR.
Après avoir entamé « une procédure de vérification » en août dernier, l'ART a constaté que les deux premiers opérateurs mobiles français n'ont pu se conformer à leurs obligations en la matière pour 2002 et 2003.
« Les circonstances technico-économiques (maîtrise de la technologie), le contexte financier et les difficultés opérationnelles rencontrées » auront freiné la progression d'Orange (groupe France Télécom) et de SFR (groupe Cegetel) sur ce terrain.
Ces facteurs « présents dans l'ensemble de l'Europe », selon l'ART, ont entraîné un décalage évalué « entre 24 et 30 mois dans la mise au point et le déploiement de l'UMTS. »
Par conséquent, l'obligation de lancement commercial de l'UMTS en France a été reportée par l'ART au 31 décembre 2004 pour Orange France et SFR. A cette date, a précisé l'Autorité, le service de chaque opérateur « devra être accessible au moins dans 12 des plus grandes agglomérations métropolitaines. »
Enfin, la première échéance des obligations de couverture par Orange France et SFR, décalée de 28 mois, est fixée au 31 décembre 2005 ! A cette période, le taux minimal de couverture de la population devra atteindre 58% pour les deux opérateurs.
Enfin, l'Autorité a réaffirmé sa confiance dans le décollage prochain de la téléphonie mobile de troisième génération (3G) en France. Le lancement « non commercial »
de l'UMTS au niveau national doit être effectif dans le courant de l'année.
A noter : Selon la Commission européenne, plus de 500 000 clients sont d'ores et déjà abonnés aux services 3G en Europe (Royaume-Uni, Italie, Autriche, Suède et Danemark).
Après avoir entamé « une procédure de vérification » en août dernier, l'ART a constaté que les deux premiers opérateurs mobiles français n'ont pu se conformer à leurs obligations en la matière pour 2002 et 2003.
« Les circonstances technico-économiques (maîtrise de la technologie), le contexte financier et les difficultés opérationnelles rencontrées » auront freiné la progression d'Orange (groupe France Télécom) et de SFR (groupe Cegetel) sur ce terrain.
Ces facteurs « présents dans l'ensemble de l'Europe », selon l'ART, ont entraîné un décalage évalué « entre 24 et 30 mois dans la mise au point et le déploiement de l'UMTS. »
Par conséquent, l'obligation de lancement commercial de l'UMTS en France a été reportée par l'ART au 31 décembre 2004 pour Orange France et SFR. A cette date, a précisé l'Autorité, le service de chaque opérateur « devra être accessible au moins dans 12 des plus grandes agglomérations métropolitaines. »
Enfin, la première échéance des obligations de couverture par Orange France et SFR, décalée de 28 mois, est fixée au 31 décembre 2005 ! A cette période, le taux minimal de couverture de la population devra atteindre 58% pour les deux opérateurs.
Enfin, l'Autorité a réaffirmé sa confiance dans le décollage prochain de la téléphonie mobile de troisième génération (3G) en France. Le lancement « non commercial »
de l'UMTS au niveau national doit être effectif dans le courant de l'année.
A noter : Selon la Commission européenne, plus de 500 000 clients sont d'ores et déjà abonnés aux services 3G en Europe (Royaume-Uni, Italie, Autriche, Suède et Danemark).