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Derrière des champions comme Dassault Système ou Business Objects, la France du logiciel commence à prendre forme comme le constate le Truffle 100
En marge de Capital-IT, les sociétés Truffle Venture, CXP et Mar-Tech & Finance, ont organisé aujourd'hui la seconde édition du Truffle 100, le palmarès des 100 plus grands éditeurs français de logiciel.
En effet, derrière des champions comme Dassault Système (N°1) ou Business Objects (N°2), dont le chiffre d'affaire tiré de la vente de licences frôle le milliard d'euros, le classement fait apparaître des entreprises d'une taille tout à fait appréciable comme Cegid (N°3 avec 192 M€ de CA éditeur), Gltrade (N°4 avec 172 M€) ou encore Sopra et ILOG, avec un CA "logiciel" légèrement inférieur aux 100 millions d'euros.
Le chiffre d'affaires cumulé des 100 éditeurs référencés par le Truffle 100 passe de 2,8 milliards d'euros en 2004 à 3,6 milliards d'euros en 2005 (soit + 28%). Les éditeurs les plus gros continuent d'avoir un rythme de croissance soutenu. Les petites sociétés de logiciel pèsent quant à elles de plus en plus lourd : la centième de cette année a réalisé un chiffre d'affaires deux fois et demi plus élevé que la société classée 100ème dans le Truffle 100 de l'année dernière. C'est par ailleurs une industrie créatrice de valeur : la rentabilité nette des Truffle 100 atteint, en 2005, 9,3% du chiffre d'affaires édition. Ajoutons à ces chiffres ceux des effectifs : le secteur est en effet créateur d'emplois avec une augmentation des effectifs de +14% en 2005, après +8,3% en 2004 et +7,4% en 2003.
" L'industrie du software devient un acteur de l'économie avec lequel il va falloir désormais compter ", souligne Bernard-Louis Roques, Directeur Général de Truffle Venture. "Les résultats du Truffle 100 2005 démontrent en effet que ce secteur est particulièrement dynamique. Par sa croissance et sa forte création de valeur, il développe le patrimoine technologique national. "
Même si tous ces acteurs sont encore loin des 9 milliards d'euros de chiffre d'affaires de l'allemand ou des 40 milliards de dollars de l'américain Microsoft, ils témoignent de l'existence d'une véritable industrie française du logiciel et du progiciel. De quoi satisfaire François Loos, Ministre de l'industrie, qui avait évoqué en automne dernier, en présence de Bill GATES, sa volonté de voir la France peser plus lourd dans cette industrie.
En marge de Capital-IT, les sociétés Truffle Venture, CXP et Mar-Tech & Finance, ont organisé aujourd'hui la seconde édition du Truffle 100, le palmarès des 100 plus grands éditeurs français de logiciel.
En effet, derrière des champions comme Dassault Système (N°1) ou Business Objects (N°2), dont le chiffre d'affaire tiré de la vente de licences frôle le milliard d'euros, le classement fait apparaître des entreprises d'une taille tout à fait appréciable comme Cegid (N°3 avec 192 M€ de CA éditeur), Gltrade (N°4 avec 172 M€) ou encore Sopra et ILOG, avec un CA "logiciel" légèrement inférieur aux 100 millions d'euros.
Le chiffre d'affaires cumulé des 100 éditeurs référencés par le Truffle 100 passe de 2,8 milliards d'euros en 2004 à 3,6 milliards d'euros en 2005 (soit + 28%). Les éditeurs les plus gros continuent d'avoir un rythme de croissance soutenu. Les petites sociétés de logiciel pèsent quant à elles de plus en plus lourd : la centième de cette année a réalisé un chiffre d'affaires deux fois et demi plus élevé que la société classée 100ème dans le Truffle 100 de l'année dernière. C'est par ailleurs une industrie créatrice de valeur : la rentabilité nette des Truffle 100 atteint, en 2005, 9,3% du chiffre d'affaires édition. Ajoutons à ces chiffres ceux des effectifs : le secteur est en effet créateur d'emplois avec une augmentation des effectifs de +14% en 2005, après +8,3% en 2004 et +7,4% en 2003.
" L'industrie du software devient un acteur de l'économie avec lequel il va falloir désormais compter ", souligne Bernard-Louis Roques, Directeur Général de Truffle Venture. "Les résultats du Truffle 100 2005 démontrent en effet que ce secteur est particulièrement dynamique. Par sa croissance et sa forte création de valeur, il développe le patrimoine technologique national. "
Même si tous ces acteurs sont encore loin des 9 milliards d'euros de chiffre d'affaires de l'allemand ou des 40 milliards de dollars de l'américain Microsoft, ils témoignent de l'existence d'une véritable industrie française du logiciel et du progiciel. De quoi satisfaire François Loos, Ministre de l'industrie, qui avait évoqué en automne dernier, en présence de Bill GATES, sa volonté de voir la France peser plus lourd dans cette industrie.
