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Malgré une position de leader français, les dirigeants de VirginMega s'interrogent sur la viabilité du modèle de kiosque de téléchargement
La musique va-t-elle devenir un produit d'appel ? En marge de la conférence de lancement de leurs cartes prépayées, les dirigeants du kiosque de téléchargement VirginMega ont fait part de leurs inquiétudes à propos du modèle économique de leur activité.
"Le téléchargement n'est pas une activité rentable : c'est un pari sur l'avenir [...] On peut s'interroger sur la pérennité de notre activité [...] L'industrie musicale décide d'elle-même d'être otage de l'informatique et des télécoms" a ainsi expliqué Jean-Noël Reinhardt, président du directoire de Virgin Stores
Tout en ayant à lutter contre la concurrence des plates-formes Peer-to-peer, VirginMega a souhaité mettre en avant les difficultés de son modèle économique. Sur un fichier vendu 99 centimes: 16 cts partent en TVA, 70 cts vont dans la poche des maisons de disque, 7 dans celles de la SACEM. De son côté, le kiosque doit faire face à 5 centimes de frais techniques par fichier (bande passante, solution de paiement), ce qui ne lui laisserait que 1 centime de marge par fichier téléchargé.
En matière de TVA, VirginMega dénonce par exemple les incohérences de la législation européenne, où ses concurrents iTunes (basé au Luxembourg) et Sony connect (basé en Alemagne) bénéficient de taux inférieurs. Le kiosque est également remonté contre les maisons de disque qui refusent de baisser leur marge.
VirginMega refuse toutefois de se pencher vers des business models comme l'abonnement (jugé prématuré), testé par Napster aux USA, et préfère préparer les esprits à une hausse des prix,en soulignant que les consommateurs sont prêts à payer jusqu'à 3 euros pour une sonnerie de 30 secondes.
Face à une telle démonstration, les maisons de disque n'ont plus qu'à accepter de baisser leurs marges, à moins qu'elles ne souhaitent faire de la musique un simple produit d'appel pour vendre des baladeurs, des PC ou des minutes de téléphonie mobile...
La musique va-t-elle devenir un produit d'appel ? En marge de la conférence de lancement de leurs cartes prépayées, les dirigeants du kiosque de téléchargement VirginMega ont fait part de leurs inquiétudes à propos du modèle économique de leur activité.
"Le téléchargement n'est pas une activité rentable : c'est un pari sur l'avenir [...] On peut s'interroger sur la pérennité de notre activité [...] L'industrie musicale décide d'elle-même d'être otage de l'informatique et des télécoms" a ainsi expliqué Jean-Noël Reinhardt, président du directoire de Virgin Stores
Tout en ayant à lutter contre la concurrence des plates-formes Peer-to-peer, VirginMega a souhaité mettre en avant les difficultés de son modèle économique. Sur un fichier vendu 99 centimes: 16 cts partent en TVA, 70 cts vont dans la poche des maisons de disque, 7 dans celles de la SACEM. De son côté, le kiosque doit faire face à 5 centimes de frais techniques par fichier (bande passante, solution de paiement), ce qui ne lui laisserait que 1 centime de marge par fichier téléchargé.
En matière de TVA, VirginMega dénonce par exemple les incohérences de la législation européenne, où ses concurrents iTunes (basé au Luxembourg) et Sony connect (basé en Alemagne) bénéficient de taux inférieurs. Le kiosque est également remonté contre les maisons de disque qui refusent de baisser leur marge.
VirginMega refuse toutefois de se pencher vers des business models comme l'abonnement (jugé prématuré), testé par Napster aux USA, et préfère préparer les esprits à une hausse des prix,en soulignant que les consommateurs sont prêts à payer jusqu'à 3 euros pour une sonnerie de 30 secondes.
Face à une telle démonstration, les maisons de disque n'ont plus qu'à accepter de baisser leurs marges, à moins qu'elles ne souhaitent faire de la musique un simple produit d'appel pour vendre des baladeurs, des PC ou des minutes de téléphonie mobile...
