L’action France Telecom chute de 9% et touche son plus bas historique

02 mai 2002 à 00h00
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dégringole de 9,12% à la bourse de Paris. Son cours de clôture s'inscrit à 24,50 euros, nettement en dessous du prix de 27,75 euros pour les particuliers lors de l'introduction en bourse fin 1997.

L'explication ? Le chiffre d'affaires trimestriel de l'opérateur français qui a crû de 5,6% à 10,6 milliards d'euros, reste inférieur aux prévisions des analystes. Mais surtout les services fixes, voix et données, qui représentent près de la moitié du total, ont reculé de 4,5% à 4,8 milliards par rapport à l'année précédente.

Cette baisse concerne, pour la plus large part, la téléphonie fixe, (qui inclut désormais les services en ligne et l'accès à Internet ) et dont le chiffre d'affaires enregistre une diminution de 5,9% par rapport au premier trimestre de l'année précédente, après une baisse de 4,9% au cours du quatrième trimestre 2001.

Les produits de la téléphonie classique (les abonnements et les communications téléphoniques des abonnés) baissent, pour leur part, de 6,1% à fin mars 2002 contre une diminution de 3,9% enregistrée au cours du quatrième trimestre 2001.

« Cette inflexion d'environ deux points de baisse supplémentaires est imputable, comme prévu, à l'impact du transfert automatique à nos concurrents du trafic local de leurs clients en présélection, qui a ramené d'un coup la part de marché de France Télécom sur le trafic local de 96,9% à la fin de 2001 à 86,0% à la fin mars 2002. », explique France telecom.

Aux résultats en terme de chiffres d'affaires jugés inquiétants, s'ajoute le flou entourant le dossier Mobilcom, dont le dénouement est stratégique quant à l'endettement abyssal d'un groupe qui évolue dans un secteur en pleine marasme.

Jusqu'où va se poursuivre cette descente aux enfers ?
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