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Les 7 propositions de l'Afdel sont centrées sur l'investissement dans l'informatique distribuée (cloud computing) et la création de « centrales numériques » co-financées par l'emprunt. Dans son document*, l'association se prononce également pour la création d'une enveloppe dédiée aux PME et aux jeunes pousses du logiciel en période d'amorçage. Et ce sous l'égide du Fonds stratégique d'investissement (FSI), partenaire de l'Afdel, et de CDC entreprises, acteur du capital investissement.
Par ailleurs, l'Afdel invite les administrations à moderniser leurs systèmes d'information. Elle est également favorable à l'effort d'investissement dans la formation aux métiers du logiciel, les technologies vertes et le soutien aux usages technologiques des TPE. Enfin, l'Afdel réaffirme l'importance de l'ouverture des marchés privés et publics aux PME du logiciel.
« L'industrie du logiciel est aujourd'hui, dans toutes les économies, le levier essentiel d'une croissance plus forte, plus durable et mieux localisée ! Le gouvernement doit résolument faire de l'industrie du logiciel une priorité du grand emprunt national », a déclaré dans un communiqué Patrick Bertrand, président de d'Afdel (Cegid, Dassault Systèmes, Exalead, Microsoft France...)
Décidément très courtisés, les commissaires Alain Juppé et Michel Rocard seront-ils sensibles à l'appel de l'Afdel ? Le mois dernier, lors du séminaire « numérique : investir aujourd'hui pour la croissance de demain », Rocard a fait savoir, non sans humour, « le grand emprunt est grand par son sujet, n'est pas grand par son montant, les finances publiques ne le toléreraient pas ». Les contribuables non plus, probablement.
*« L'édition de logiciels - une priorité pour le grand emprunt national »
