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La société française DigiSchool, spécialisée dans les contenus éducatifs et les MOOC, revendique aujourd'hui 3,5 millions de membres et 4,3 millions d'utilisateurs uniques par mois. La société a récemment ouvert un nouveau studio d'enregistrement à Lyon tout en présentant sa stratégie internationale.
Créée en 2011, DigiSchool est issue de la fusion des sites Marketing-etudiant.fr et la Mooche.com, respectivement lancés en 2005 par Thierry Debarnot et Anthony Kuntz. Le premier proposait de partager des cours de marketing entre étudiants d'écoles de commerce tandis que le second avait conçu un annuaire de flux RSS.
A l'heure actuelle, Digischool dispose d'un réseau thématique présentant divers contenus éducatifs à destination des élèves quels que soient leur niveau ou leurs spécialités (Brevet, Bac L, ES, S, STMG, Pro...). DigiSchool propose également une plateforme d'aide aux devoirs, un répertoire d'exercices ou encore des bibliothèques collaboratives.
La société surfe en outre sur la vague MOOC (Massive Open Online Course) avec la mise à disposition de cours ciblant un public plus large. Contrairement aux modèles existants, DigiSchool s'est inspiré de la plateforme de crowfunding Kickstarter pour son nouveau service MOOCStarter. L'idée est de permettre aux membres du réseau ou à des professeurs de soumettre l'idée d'un cours. Celle-ci est ensuite passée en revue par DigiSchool, et, après approbation, elle est soumise au vote de la communauté. Le MOOC sera créé lorsque cette proposition aura atteint un taux d'intérêt suffisamment élevé ou si elle s'avère particulièrement originale au regard de la concurrence.
DigiSchool a des ambitions internationales. MOOCStarter sera ainsi disponible dans cinq langues. Par ailleurs, à la fin du premier trimestre, la société proposera un moteur de recherche indexant les contenus éducatifs à travers le monde et en fonction du programme scolaire de chaque pays. Ceux-ci auront été sélectionnés par une base d'experts ainsi que par la communauté. Selon la société, les géants de la recherche tels que Google n'ont pas vraiment investi sur ce secteur et elle compte bien faire figure de référence en la matière. Enfin la société investit également en R&D afin de concevoir un algorithme capable de proposer un parcours personnalisé aux membres.
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Responsable du développement éditorial sur la partie Logiciel et Services Web sur Clubic. Précédemment journaliste, je traitais l'actualité web et mobile au sens large. Je m'intéressais aux entrailles des navigateurs web, aux nouveaux smartphones mais aussi aux systèmes d'exploitation, aux questions de sécurité ou à l'actualité e-business en général. Sinon je dois avouer que j'ai un faible pour tout ce qui touche au web design et c'est généralement le code source d'une page web que je lis en premier.
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