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Y seront progressivement présentées les différentes initiatives prises par les 50 pays participants pour mieux protéger les mineurs « des contenus illicites en ligne et de comportements préjudiciables comme le harcèlement et la manipulation psychologique à des fins d'abus sexuels (grooming). » Partenaire de l'évènement, l'Union internationale des télécommunications (UIT) va y ouvrir « un pavillon virtuel ».
Parallèlement à cette initiative, 17 sites web communautaires (Arto, Bebo, Dailymotion, Facebook, Giovani.it, Google/YouTube, Hyves, Microsoft Europe, Myspace, Nasza-klaza.pl, Netlog, One.lt, Skyrock, StudiVZ, Sulake/Habbo Hotel, Yahoo Europe et Zap.lu) ont signé un accord européen visant à améliorer la sécurité des mineurs qui utilisent ces plateformes.
« Les sites de socialisation ont un énorme potentiel en Europe : ils peuvent contribuer à renforcer notre économie et rendre notre société plus interactive, à condition que les enfants et les adolescents aient confiance et qu'ils disposent d'outils appropriés pour ne pas se mettre en danger lorsqu'ils se font de nouveaux 'amis' et qu'ils mettent en ligne des informations personnelles », a souligné Viviane Reding, commissaire en charge de la société de l'information et des médias, mardi 10 février 2009. Avant d'ajouter : « je suivrai avec attention la mise en œuvre de l'accord conclu aujourd'hui, et la Commission reviendra sur ce sujet d'ici un an. »
La journée pour un internet plus sûr s'inscrit dans le cadre du plan Safer Internet 2009-2013. Doté d'un budget de 55 millions d'euros, celui-ci a été initié par la Commission européenne, avant d'être adopté par le Parlement et par le Conseil de l'UE l'an dernier.
