Free est paré pour la 4e licence et précise ses ambitions en matière de téléphonie mobile

05 février 2009 à 12h44
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Succédant à Maxime Lombardini qui répondait il y a quelques semaines à RMC, le fondateur de Free Xavier Niel a répondu aujourd'hui au Figaro au sujet de la quatrième licence 3G.

Free souhaite effectivement devenir le quatrième opérateur mobile français et confirme son attrait pour les fréquences qui seront attribuées à un nouvel entrant dans les prochaines semaines.

Le fournisseur d'accès à Internet alternatif se dit ainsi « prêt à payer » les 210 millions d'euros que ces dernières devraient coûter, ne « s'interdisant pas d'être aussi candidat » pour les deux autres blocs qui seront attribués lors d'un deuxième appel d'offre, au mois de mars d'après les Échos.

Xavier Niel pointe directement du doigt « l'oligopole » des trois opérateurs de téléphonie mobile historique et précise que Free compte couvrir l'ensemble de la population rapidement, à condition de gagner de l'argent : « Nous n'allons pas attendre vingt ans de profits pour nous poser la question des zones blanches ».

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Entre autres objectifs, Free promet également de diviser par deux la facture. « Pour un foyer de trois personnes disposant chacun d'un forfait, cela représente 2 340 euros par an. Notre but est bien de faire économiser 1 000 euros par an aux familles, » déclare Xavier Niel en s'appuyant sur les montants moyens perçus d'après l'Arcep par les opérateurs. Free Mobile s'engage par ailleurs à offrir aux opérateurs virtuels (MVNO) « un accès très favorable » à son réseau. De quoi « leur permettre de se différencier » au lieu de « revendre les offres des opérateurs sans pouvoir innover ».

Le prix définitif de la quatrième licence devrait être dévoilé à l'issue de deux débats consultatifs menés aujourd'hui à l'Assemblée et au Sénat.

Romain Heuillard

C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...

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C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.

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