Banque en ligne et banque traditionnelle : quelles sont les différences ?

05 novembre 2020 à 10h59
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banque en ligne

Aujourd'hui la majorité des opérations bancaires passent par Internet. Qu'il s'agisse d'un virement, d'une consultation de comptes, ou de la vérification des prélèvements et virements, les services bancaires en ligne sont devenus indispensables. Aussi il est légitime de vous demander si finalement il ne serait pas logique et moins coûteux de transférer vos comptes domiciliés dans votre banque traditionnelle vers une banque en ligne.

Avant de vous lancer, prenez toutefois bien en considération les cinq différences notables qui existent entre ces deux typologies d’établissement.

Les différentes typologies de banques

Pour ce comparatif, rappelons d'abord les spécificités des banques en ligne, des banques traditionnelles et des banques mobiles appelées néobanques.

Il faut savoir que les banques en ligne sont toujours adossées à une banque traditionnelle (par exemple : Hello Bank dépend de BNP Paribas). Ce qui leur permet de profiter d'une certaine stabilité financière pour offrir des services et produits dématérialisés relativement équivalents (livrets, bourses, assurance vie, …), et moins onéreux. Toutes les banques en ligne disposent d’une licence bancaire française ou européenne. Parmi elles, vous retrouverez entre autres Boursorama, BforBank, Fortuneo, ING, …

À la différence des banques traditionnelles (comme la Caisse d’Epargne, le Crédit Agricole ou le Crédit Mutuel), qui vous permettent de vous rendre physiquement dans une agence de leur réseau, les banques en ligne sont uniquement accessibles sur Internet. Seules Monabanq et Hello Bank s’appuient respectivement sur les réseaux d'agences physiques du CIC et de BNP Paribas, pour des opérations simples et courantes.

Une banque mobile, ou néobanque, propose des services bancaires pilotables via une application accessible depuis smartphone ou tablette, à l’instar de N26, Revolut, Nickel,… Il s’agit de simples établissements de paiement - sauf exception - soumis à des contrôles stricts. En outre, leur gamme de produits et services est plutôt limitée (carte bancaire, tenue de compte, ...), ne proposant généralement aucune possibilité de compte joint, d’offre de crédit notamment immobilier ou de supports d’épargne. Cela n’empêche pas 10 % des Français d’être clients d’une néobanque, d’après une étude du cabinet Deloitte.

Le processus de souscription est aussi facile auprès des banques en ligne que des néobanques. La seule différence concerne les conditions renforcées auprès des banques en ligne, qui disposent d'une procédure d’ouverture de compte est légèrement plus longue. L’objectif est de garantir leur équilibre financier et, en parallèle, la sécurité de l’ensemble de leurs clients. Les néobanques, elles, génèrent une ouverture de compte quasi immédiate, fréquemment sans conditions de revenus.

1ère différence : les tarifs

Les banques en ligne, aux tarifs moins élevés que ceux des banques classiques, font valoir la gratuité de certains services, qui s’applique en fait sur les postes suivants : tenue de compte, détention d’une carte bancaire internationale de base, retraits dans les distributeurs automatiques de billets au sein de la zone euro.

Pour être éligible à ces services sans frais, à plusieurs vitesses suivant votre profil de client, vous devez impérativement suivre les règles mises en place par chaque banques en ligne. En cas de non-respect des critères d’éligibilité ou de cartes trop ou pas suffisamment utilisées, des frais se déclenchent (lesquels ne sont pas plafonnés).

C’est donc du sur-mesure que les banques en ligne mettent à votre disposition, puisque vous ne payez que ce que vous consommez. Le principe de fonctionnement ? Plus vous êtes indépendant, autonome et veillez au bon pilotage et à l’équilibre de vos finances, moins des frais s’appliqueront en services et en aides.

En cas d’irrégularités, certains postes sont facturés au prix fort - dans la limite du tarif légal - comme les opérations concernant les incidents de paiement ou de dysfonctionnement du compte. En détails, deux types de frais sont ponctionnés : les commissions d’intervention (fixes) et les agios (frais variables sous forme d’intérêt). Avec pour avantage que la majorité des banques en ligne vous offrent la commission d’intervention – ce qui n’est pas le cas des banques traditionnelles - et requièrent uniquement le paiement d’agios. Leur montant restant inférieur à celui qui est appliqué par les banques traditionnelles.

D’autres coûts insoupçonnés sont à mettre dans la balance en cas de :

  • remplacement d’une carte perdue ou volée (variable selon les enseignes),
  • rappel de votre code secret de carte bancaire.

Ce sont généralement les banques en ligne qui donnent accès à des cartes gratuites au travers d’offres classiques comme les cartes Visa ou MasterCard, ou haut-de-gamme avec les cartes Visa Premier ou Gold Mastercard. Ces cartes incluent un éventail d’avantages : utilisation moins chère dans les pays étrangers, retraits gratuits, épargne, crédit, assurance sur les moyens de paiement, …

Les tarifs, dont celui de la carte bancaire, sont effectivement un facteur déterminant dans la sélection de votre banque. Ceux des banques en ligne sont jusqu’à cinq moins chers que ceux proposés par des banques traditionnelles. Toutefois, la gratuité de certains services – dont la carte – est liée la plupart du temps aux conditions d’octroi variant suivant les établissements en ligne et se basant sur un montant de revenus ou/et d’épargne minimum exigé.

2ème différence : la sécurité des comptes

Vos comptes, qu’ils soient hébergés auprès d’une banque traditionnelle ou en ligne, sont tout aussi sécurisés. La plupart des banques en ligne étant rattachées à des banques traditionnelles, cette filiation représente un gage de confiance, de sécurité et de solidité. Cela étant, l’ensemble des banques doit répondre aux mêmes normes et obligations.

Le cadre dans lequel évolue les banques en ligne est très régulé par différents agréments et contrôles. En effet depuis 2008 et la crise financière mondiale, leurs pratiques ont été passées à la loupe aboutissant à la multiplication de contraintes réglementaires sur les plans français, européen et mondial.

Exactement comme les banques traditionnelles, les banques en ligne ont pour statut juridique celui d’un établissement de crédit.

Ce statut, octroyé par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), les autorise à :


  • délivrer des services bancaires de paiement au travers de la mise à disposition de moyens de paiement,
  • recueillir et garder des dépôts (fonds),
  • allouer des crédits,
  • gérer des produits financiers et des valeurs mobilières.

Dans ce cadre, les banques en lignes respectent des règles strictes issues du Code Monétaire et Financier et relatives à la comptabilité, l’organisation et la gestion prudentielle. L’Autorité des Marchés Financiers (AMF), l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) et l'organisme TRACFIN (lutte contre le blanchiment de l’argent et le financement du terrorisme), qui sont des autorités d’agrément, de contrôle et de réglementation, viennent encadrer ces règles et veiller à ce qu’elles soient effectivement appliquées.

Depuis l’entrée en vigueur du dispositif réglementaire Bâle III, en janvier 2014, deux statuts supplémentaires ont été créés. Parmi ceux-ci, on retrouve celui des établissements de paiement qui peuvent délivrer des services de paiements, de change, ou bien distribuer des crédits sous conditions. Il leur est interdit de proposer des découverts ou des opérations d’escompte. C’est la raison pour laquelle les néo-banques, qui sont des établissements de paiement, ne permettent en général pas d’y accéder.

En parallèle, le Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR) est un dispositif sur lequel les banques en ligne doivent s’aligner en matière d’épargne et de sécurité financière. Ce fonds a pour objectif l’indemnisation des clients si leur établissement bancaire fait faillite. À ce titre, la garantie des dépôts, ou garantie d'espèces, prévoit une couverture par usager à hauteur de 100 000 euros. Elle est valable pour chaque dépôt auprès de tout établissement bancaire, et concerne les comptes courants bancaires, les comptes sur livret et plans d’épargne logement.

Remarque : Si vous êtes détenteur d’un patrimoine important, répartissez-le dans plusieurs banques, afin de pouvoir le récupérer intégralement via le FGDR en cas de faillite de l’établissement. Vous ne serez ainsi pas limité au seul seuil des 100 000 euros garantis. Attendu qu’au sein d’une banque en faillite, vous ne pouvez récupérer au maximum que 100 000 euros, même si vous y possédez une somme bien plus élevée.

3ème différence : la souplesse d’utilisation


Les conditions d’utilisation et d’accès entre les banques traditionnelles et les banques en ligne sont très différentes sur plusieurs aspects.

En termes de fonctionnement, une banque traditionnelle possédant un réseau d’agences physiques est généralement ouverte du mardi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h00 à 18h00, et le samedi de 9h30 à 12h30. Dans une banque en ligne, l’amplitude horaire est plus large, pouvant par exemple aller du lundi au vendredi de 8h00 à 21h00 et le samedi de 8h00 à 18h00.

En outre, dans une banque en ligne, les possibilités sont vastes pour communiquer avec votre banquier.

Vous pouvez :

  • lui envoyer un mail en lui posant vos questions,
  • discuter par téléphone,
  • dialoguer en ligne via un tchat et recevoir une réponse instantanément.

Certes, les banques traditionnelles ont pris le tournant du digital et mettent en avant des solutions pour échanger à distance, mais il reste plus aisé de communiquer avec un conseiller quand les services en ligne sont le cœur de métier et d’expertise de l’établissement, et ont été définitivement pensés dans cet objectif.
Sur ce point, la facilité de mise en place de vos opérations bancaires représente également une différence notable. De fait, quand votre compte est hébergé dans une banque en ligne, bon nombre d’opérations bancaires sont possibles en toute autonomie et de n’importe où.

Enfin, si vous êtes client à titre professionnel, quelle que soit la banque, vous pourrez bénéficier de services appropriés à votre structure (non disponibles sur des comptes privés). Pourront ainsi être mises en place des autorisations de découverts en fonction de vos flux de trésorerie, ou la possibilité de pouvoir différencier les opérations financières de votre entreprise de vos opérations personnelles, pour faciliter votre comptabilité. Vous serez donc en mesure de répondre plus facilement à votre obligation légale d’avoir une comptabilité et des déclarations fiscales spécifiques à votre activité professionnelle. Il faut cependant que vous trouviez l’établissement adapté à votre activité et répondant pleinement à vos critères de sélection, surtout si vous êtes autoentrepreneur.


4ème différence : les services bancaires

Malgré des tarifs attractifs, la disponibilité des conseillers ou encore la souplesse d’utilisation des banques en ligne, la gamme de services des banques traditionnelles est plus large et diversifiée.

Cette différence entre banque traditionnelle et banque en ligne est à prendre en considération si vous souhaitez varier vos supports d’épargne ou souscrire à des produits spécifiques (prêt personnel, immobilier, …), notamment sous forme de montage financier particulier.

Concernant les produits d’épargne, même si les banques en ligne sont dotées d’un livret A ou un livret de Développement Durable (LDD), ce n’est pas toujours le cas des autres supports réglementés. En cause, la concurrence des banques traditionnelles sur certains produits et cibles. Les banques en ligne ne se positionnent pas, par exemple, sur le livret jeune. Car, les moins de 18 ans possèdent fréquemment un compte (voire un livret jeune) au sein de la même banque que leurs parents. Ils sont rarement munis de l’épargne ou des revenus minimums exigés par les banques en ligne.

Quant aux supports non réglementés, comme les livrets, proposés par les banques en ligne, il faut savoir qu’entre les établissements eux-mêmes, le taux de rémunération diffère suivant le support concerné et votre profil de client. Ce taux peut parfois s’avérer plus avantageux que ceux des supports réglementés. Pour y accéder, une ouverture de compte au sein de l’établissement n’est en plus pas toujours imposée.

Outre, ces caractéristiques, les produits d’épargne des banques en ligne ont un fonctionnement similaire à ceux des banques traditionnelles : épargne logement (Compte Epargne Logement (CEL), Plan Epargne Logement (PEL)) et assurance vie compris.

En matière de prêts, comme les banques traditionnelles, les banques en ligne proposent des prêts personnels quasi immédiats. Avant de déposer votre demande, des paramètres sont à prendre en compte pour être certain d’avoir trouvé le plus avantageux en fonction de votre projet.

Effectivement, les conditions d’emprunt diffèrent beaucoup d’un établissement à l’autre. Chaque banque, en ligne ou non, à ses propres objectifs, politiques et grilles tarifaires. En fonction de ces référentiels et des profils de souscripteurs, une grille de taux est élaborée. Ce système de notation - appelé scoring – est progressif suivant le montant, la durée et le type de projet à financer. Les meilleurs taux sont toutefois régulièrement observés auprès des banques en ligne (sous réserve que vous remplissiez les conditions d’accès).

Pour les prêts immobiliers, les banques en ligne ne sont pas en mesure de vous proposer des montages financiers complexes, contrairement aux banques traditionnelles. Effectivement, en fonction de votre demande et de votre situation personnelle, votre dossier peut être plus complexe à traiter. Notamment, si vous projetez un investissement locatif, un rachat de crédit, un prêt employeur, un prêt-relais ou encore un prêt in fine. Quelques rares établissements sont tout de même capables de construire des offres de crédit plus élaborées, associées à des prêts aidés, comme le prêt à taux zéro (PTZ) ou le prêt conventionné (PC). Il en est de même pour les financements pour l’achat de terrain en vue de faire construire sa maison ou d’acheter un bien immobilier neuf (neuf sur plan, soir la vente en l’état futur d’achèvement (VEFA) qui restent difficilement accessibles.

Néanmoins, en cas de recherche d’un prêt classique, dit amortissable, avec un taux et une échéance constants, doublés d’un apport de minimum 10 % du montant du bien, la majorité des banques en ligne accueilleront favorablement votre demande.

5ème différence : l’ouverture de compte

Changer de banque en quelques clics a été facilité par le mandat de mobilité Macron mis en place en 2017, mais aussi par l’existence d’offres en ligne toujours plus compétitives.

Toutefois, si la plupart des établissements en ligne font valoir leur tarification peu élevée, tous ne se valent pas en termes de frais, de gestion d’opérations ou de conseils personnalisés à distance. Chaque banque en ligne peut s’adresser à un certain type de clientèle avec des conditions d’inscription plus ou moins restrictives, d’où l’importance de bien se renseigner avant de se lancer. En revanche, quand vous souhaitez ouvrir un compte en vous rendant dans une agence bancaire traditionnelle, la plupart du temps, votre dossier est accepté.

L’ouverture d’un compte dans une banque en ligne dépend de conditions administratives (résidence fiscale en France, majorité, situation d’interdit bancaire, …), en sus de conditions de revenus. À noter que le montant de vos revenus définit la gamme de carte bancaire à laquelle vous avez droit. La règle étant bien évidemment que des revenus élevés donnent accès à des cartes haut-de-gamme et à des montants plus élevés de plafonds de retraits et de découvert autorisés. Néanmoins, la domiciliation des revenus au sein de la banque en ligne n’est pas imposée.

Pourquoi ces conditions de revenus ? Parce qu’en les imposant les banques en ligne s’assurent de la solvabilité de leurs clients, et se constituent un portefeuille de prospects susceptibles de souscrire à des services rémunérateurs (crédit immobilier, contrat d’assurance-vie, …)

Soulignons que si un établissement venait à refuser votre demande d’ouverture de compte sans le justifier, vous pourrez faire valoir votre droit au compte. Toutefois la procédure demeure longue, fastidieuse et la banque choisie par la Banque de France ne vous ouvrira l’accès qu’à des services très basiques.

Conclusion

Opter pour une banque en ligne induit une gestion quotidienne spécifique de vos finances et un fonctionnement à part pour la souscription et la mise en place de certains services. Vous pourrez en conséquence vérifier que le modèle des banques en ligne vous correspond réellement, et agir en pleine connaissance de cause.

Anne-Charlotte d'Huart

Conceptrice-rédactrice indépendante après avoir passé plus de 6 ans chez l'annonceur et plusieurs expériences en agences de communication, je suis passionnée par le secteur de la bancassurance et ses...

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Conceptrice-rédactrice indépendante après avoir passé plus de 6 ans chez l'annonceur et plusieurs expériences en agences de communication, je suis passionnée par le secteur de la bancassurance et ses évolutions constantes.

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Commentaires (9)

zoup01
c’est bien la banque en ligne…sauf pour la remise de chèque (risque de perte dans le courrier).
k33ple4rn1ng
Je me demande quels autres pays utilisent encore les chèques… c’est voué à disparaître.
talex
utiliser les chèques… là où il n’y a pas de CB<br /> medecin, livreur pizzas, marchés etc…<br /> et quand on a pas de liquide sur soi. je n’ai que CB et chèque et pas souvent de monnaie sur moi
zoup01
quand je donne ou que je reçois de l’argent pour une vente privée, ou d’un ami par exemple…<br /> perso, je ne prends pas la carte bleue.
Francesccini
Les espèces que les espèces pour garder notre liberté
webfree79
«&nbsp;les espèces pour garder notre liberté&nbsp;»…ce qu’il ne faut pas entendre. Perso j’ai jamais d’espèces sur moi, car je travaille déclaré et quand j’emploi quelqu’un c’est pareil CQFD. Les espèces pour brasser de l’argent en douce oui…! Maintenant dans beaucoup de commerces (oui même dans mon village de 1000 habitants) ils ont le «&nbsp;sans contact&nbsp;», je paye avec ma carte ou mon téléphone. Celui qui ne le propose pas, c’est simple je n’y vais pas.
k33ple4rn1ng
Et vous prenez un chèque? Vous n’avez pas des moyens de paiement de personne à personne par smartphone en France? Genre via QR code? Ou par un virement SEPA par Internet?<br /> Je suis désolé de mon étonnement mais pour moi, le chèque, c’est l’âge de pierre du paiement.
zoup01
Super pratique le virement…pour un paiement ponctuel, je me vois bien demander un RIB !!! ( et vice versa)<br /> Rien à faire que le chèque soit démodé, cela reste plus pratique que de prendre le rib de la personne à qui je dois de l’argent, allumer l’ordinateur, enregistrer son IBAN, et faire le virement !<br /> Pour mes enfants, je fais des virements par internet, c’est tout.<br /> Les chèques, j’en fais encore 15 à 20/an ( essentiellement pour un commerçant qui doit m’en prendre une douzaine à lui seul)
DAOV
Un chèque peut très facilement être en bois ou faux. Il existe des systèmes de virement instantané pour des sommes de quelques centaines d’Euros et c’est le moyen le plus ET rapide pour les plus grosses sommes.<br /> Obtenir un RIB en ligne prend moins d’une minute. Envoi par email, saisi des infos du RIB, 2 minutes en tapant avec un doigt.<br /> Maintenant si vous aimez les chèques et que vos commerçants non pas d’autres moyens de paiement, pourquoi pas.
k33ple4rn1ng
La France est super en retard dans tout ce qui est moyens de paiement. Beaucoup d’autres pays ont des solutions très pratiques. Même pour les virements; je ne connais pas d’autre pays dans lequel on demande un RIB pour en faire.<br /> C’est juste mon avis, mais pour moi, le chèque est un moyen de paiement du passé.
zoup01
DAOV:<br /> Obtenir un RIB en ligne prend moins d’une minute. Envoi par email, saisi des infos du RIB, 2 minutes en tapant avec un doigt.<br /> Tout ça prends plus de temps que de rédiger un chèque, surtout pour un paiement ponctuel…<br /> Je ne suis pas un accroc des chèques, mais je ne vais pas me priver des services d’un commerçant que j’apprecie au seul prétexte qu’il ne prends pas la carte bancaire.
Skoleras
zoup01:<br /> Super pratique le virement…pour un paiement ponctuel, je me vois bien demander un RIB !!! ( et vice versa)<br /> Aujourd’hui plus besoin d’un RIB pour effectuer un paiement avec un autre particulier. Des applications existent pour transférer de l’argent facilement avec une adresse mail, un numéro de téléphone ou même un pseudo !<br /> Utiliser PayPal, Lydia &amp; co. est bien plus simple et pratique pour celui qui fait le chèque (avoir un chéquier encombrant sur soi, le temps de l’écriture, la difficulté pour la gestion de ses finances, le risque de fraude très élevé etc…) et aussi pour celui qui reçoit les fonds (plus de remise de chèque, se déplacer en personne à la banque pour déposer l’enveloppe, les risques d’impayés etc…). Sans parler du coût financier pour la banque, qui un jour ou l’autre va le répercuter sur les clients.<br /> Utiliser les chèques en 2020, c’est vraiment avoir raté le virage technologique qu’on a connu ces vingt dernières années…
zoup01
Il faut au moins un iban…donc rib.<br /> Rien à faire du "modernisme " si cela ne m’apporte rien.
Skoleras
Décidémment vous ne voulez vraiment pas comprendre ! Il n’y a plus besoin d’iban/RIB aujourd’hui. Votre virement se fait avec votre adresse email ou votre numéro de téléphone. L’excuse du «&nbsp;je ne connais pas mon RIB&nbsp;», ne fonctionne plus depuis dix ans !<br /> Ça vous rapporte une facilité dans l’envoie d’un virement par rapport à la lourdeur de l’émission d’un chèque, une tranquillité dans gestion de vos finances (un chèque peut s’encaisser jusqu’à un an après son émission) et moins de risque de fraudes… Il y a tout à y gagner !
zoup01
Skoleras:<br /> Votre virement se fait avec votre adresse email ou votre numéro de téléphone.<br /> Sous réserve d’avoir associé son iban avec son numéro de téléphone ou son e-mail.<br /> C’est vous qui ne voulez pas comprendre…quand à mon rib, je ne le connais pas du tout ( contrairement à mon numéro de SS)<br /> Pour info, avec la banque postale, si je veux faire un virement à un ami :<br /> 1/ lui demander son iban ou rib<br /> 2/ allumer mon ordinateur<br /> 3/ l’enregistrer comme bénéficiaire<br /> 4/ attendre la validation par la poste (24 à 48h)<br /> 5 /allumer à nouveau mon ordinateur<br /> 6/ faire le virement<br /> Je connais bien la démarche ( mes enfants sont enregistrés), hors de question de faire un tel bordel pour un paiement unique à un ami.
Palou
Skoleras:<br /> Sans parler du coût financier pour la banque, qui un jour ou l’autre va le répercuter sur les clients.<br /> C’est déjà le cas pour les CB qui sont bien trop chères, dans les 45 euros par an un peu partout. Désolé mais j’ai raté (enfin, pour toi) le virage techno car j’utilise encore les chèques, et bien plus que les CB.
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