AMD va bel et bien externaliser sa production

10 septembre 2008 à 12h10
0
00F0000001593664-photo-logo-amd-marg.jpg
La nouvelle stratégie d'AMD prend forme. Le fabricant de micro-processeurs et de puces graphiques, malmené par Intel et pénalisé par l'acquisition d'ATI, fait face à des difficultés financières qui l'amènent à une restructuration majeure. Après avoir annoncé il y a quelques jours la vente de sa division télévision numérique, le fondeur confirme aujourd'hui son souhait de passer au modèle dit fabless, alors que de nombreuses rumeurs prêtaient déjà à AMD l'intention d'effectuer des changements radicaux dans son processus de production.

Dirk Meyer, PDG d'AMD depuis peu, a effectivement affirmé lors d'une interview accordée à Fortune que la société allait « s'éloigner du modèle dans lequel ils possèdent leurs usines pour un modèle sans unité de production », pour la production de ses processeurs. L'entretien des usines est très coûteux et le fondeur pourrait ainsi se concentrer sur la conception des puces, ce qui lui permettrait par exemple de rattraper son retard sur la gravure en 45 nanomètres, un procédé qui présente l'avantage, entre autres, de réduire les coûts de production. Avec la sous-traitance, la facturation se fait au fur et à mesure de la production, de quoi alléger les frais de fonctionnement de la société. La production des puces graphiques quant à elle se fait déjà en sous-traitance.

En externalisant sa production, la restructuration basée sur une stratégie dite de smart asset (gestion intelligente des actifs) est donc en marche. Clairvoyant, Dirk Meyer admet que l'acquisition d'ATI est à l'origine de ses difficultés. Il rassure toutefois les investisseurs en indiquant que l'externalisation est probablement la meilleure chose que la société peut faire pour remonter la pente... À court terme. Intel par exemple, leader sur le marché du processeur, développe en interne ses propres capacités de production.

Romain Heuillard

C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...

Lire d'autres articles

C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.

Lire d'autres articles
Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ? Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
google-news

A découvrir en vidéo

Rejoignez la communauté Clubic S'inscrire

Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.

S'inscrire

Commentaires

Haut de page