IFA 2015 - Wacom Bamboo : du dessin sur papier au cloud, il n'y a qu'un Spark

Wacom est un constructeur de renom dans l'univers spécifique des tablettes graphiques. Après avoir entamé une ouverture vers le grand public sous la bannière Bamboo, le japonais tente une nouvelle diversification avec son bloc-note Bamboo Spark.

Le Bamboo Spark est un folio de 206 x 253 x 30 mm destiné à accueillir un smartphone ou une tablette, selon la version choisie, et dans tous les cas un bloc de papier au format A5 sur la partie de droite. Sous ce bloc-note traditionnel se trouve une zone active de 148 x 210 mm : il ne reste plus qu'à écrire sur le papier avec le stylo Spark Pen pour que la magie opère. Wacom utilise la résonance magnétique, qui se produit entre la zone active et les éléments électro-magnétiques logés dans le stylo. L'avantage de cette technologie, c'est que le stylo est passif : pas besoin de pile ou de batterie. En revanche, là où iSketchnote utilise des recharges d'encre standard, Wacom fait dans le propriétaire : 10 euros les trois recharges. Wacom ne rivalise pas encore avec les fabricants d'imprimantes mais il a dû à un moment s'en inspirer.


Une fois les dessins, croquis ou notes couchés sur le papier, il suffit d'appuyer sur le bouton situé vers la reliure du folio et la version numérisée est sauvegardée dans la mémoire interne du Bamboo Spark (il peut stocker une centaine de pages). A moins qu'un smartphone ou une tablette, connectés en Bluetooth et avec l'application Wacom installée, ne soit dans les parages, auquel cas la page est envoyée dans l'application (formats JPG, PDF ou WILL, ce dernier étant propriétaire mais éditable) et synchronisée sur le Wacom Cloud. Le système gère 1024 niveaux de pression, point sur lequel Wacom dispose d'une certaine avance technologique par rapport à ses concurrents. En revanche le prix plombe un peu l'ambiance, puisqu'il faudra débourser 160 euros pour se procurer ce bloc-note hybride, d'un genre nouveau.